Le 19 juillet 2017, Oloronblog consacrait un article à l’artiste peintre oloronais Marcel-Paul Combellas et publiait la photos de quelques-unes de ses œuvres acquises par des particuliers. J’émettais alors une suggestion : « en 2004, la ville d’Oloron avait consacré le mois de septembre à Marcel-Paul Combellas. Avec une rétrospective de son œuvre picturale (37 tableaux), une conférence donnée par Hervé Lucbéreilh et la remise de la médaille de la ville à son épouse. Une quinzaine d’années plus tard, n’y aurait-il pas lieu d’envisager une nouvelle exposition de cet artiste qui a honoré sa ville d’adoption ? »
Tout arrive à qui sait attendre. Deux ans plus tard, la mairie exauce mon vœu au travers d’une exposition de 27 de ses œuvres dont elle est propriétaire, à la Maison du Patrimoine (pour 23 d’entre elles) et à la Tour de Grède (pour 4 autres). Vous trouverez ci-après la photo de quelques-unes d’entre elles, étant bien entendu que rien ne remplace une visite sur place pour aller à leur rencontre (ouverture des lieux jusqu’au 31 août, tous les jours sauf les mardis, de 14 heures à 19 heures – entrée gratuite). En attendant peut-être un jour (on peut toujours rêver et puis, n’est-ce pas l’heure des promesses électorales ?) l’ouverture à Oloron d’une salle d’exposition permanente dédiée à Marcel-Paul Combellas.
» Retour de pêche «
» Pêcheur de thon «
» Le dentiste «
» La maison d’Oloron » (1960)
« Clowns »
» Rupture ou le vœu « (1959)
» Origny . 1939 . Chambre du lieutenant Combellas » (1939)
» Autoportrait 39/45 » (1939-1945)
» Paysage triste «
Titre inconnu (gouache sur papier)
Église Sainte-Croix
Bonjour Amis Oloronais
Ce matin, malgré les 300 km qui nous séparent, avec cette exposition de Marcel-Paul Combellas , mon cœur se retrouve parmi vous.
Je remercie (par l’intermédiaire d’Oloron blog) tous ceux de la ville d’Oloron qui nous permettent de voir une partie de ses œuvres.
Je me permets de retransmettre ce qu’il expliquait… Pourquoi peindre ?
– Je peins pour effacer de ma mémoire les réalités de tous les jours, pour accéder à la sérénité.
– je peins pour prolonger les effets de la méditation journalière
– je peins pour fuir l’écoute des dialectiques saugrenues des aliénés, de l’idéologie
– je peins pour ne plus entendre les vociférations des détourneurs de la liberté
– je peins pour faire disparaître de mon champ de vision ces parasites dévoreurs de temps…les chronophages…
– je peins pour moins lire, pour moins entendre, pour moins parler de la peinture, pour mieux vivre avec mon moi profond…
– il me faut peindre pour vivre seul …
car c’est bien provocant de déclarer non pas la guerre mais la solitude aux autres –
– c’est dérangeant,
– c’est montrer un personnage granitique, abrupt dans un monde politisé, fiché, surveillé , contrôlé, dévoyé, néantisé,…
– Un monde privé de l’essentiel : l’amour des humains et de l’Être infini…..
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Merci pour ce commentaire et ce magnifique rappel » je peins pour … ». Merci aussi pour ces belles photos de tableaux
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Je connaissais Marcel Paul Combellas comme mon dentiste. Jeune garçon, je ne le voyais pas comme un peintre. Dommage de ne l’a pas l’avoir perçu avant ,mais à 12 ou 13 ans….En tous cas c’est bien qu’Oloron lui rende hommage.
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