Deux précisions sur le « procédé révolutionnaire » SAST


Dans un écho, La République de ce samedi matin apporte deux précisions à son article du 19 juillet intitulé « Un procédé révolutionnaire testé par la mairie pour réduire la facture d’essence », article qu’Oloronblog s’était autorisé à commenter dans son précédent billet.

 L’une des deux précisions apportées par le quotidien consiste en un démenti du maire d’Oloron qui appelera à son tour quelques remarques.

Les deux précisions apportées par l’écho de La République

  • En 2010, le procédé SAST a bien été testé sur l’un des véhicules de l’auto-école des Gaves. Une baisse de consommation de la voiture a bien été constatée. Mais l’auto-école n’a pas donné suite « car le suivi n’a pas été assuré. Ce projet était expérimental »
  • Hervé Lucbéreilh dément formellement avoir fait partie de la société CID Truck qui, à cette époque, exploitait le procédé SAST : « Je n’ai jamais été ni actionnaire, ni salarié, ni membre de CID Truck, seulement un proche », confie l’édile, ami de longue date de l’inventeur de Sast qui concède « avoir aidé à ouvrir quelques portes » à l’invention »

Trois remarques

  • Rien n’interdit à un ex-maire, a un maire en exercice, ou à quelqu’un qui aspire à le devenir, d’être actionnaire, salarié ou membre d’une société commerciale. La transparence voudrait simplement – même si ce n’est pas là me semble-t-il une obligation légale – qu’un élu fasse part des relations d’affaire qu’à titre personnel il entretient ou qu’il a pu entretenir avec les dirigeants d’une société avec laquelle sa collectivité s’apprête à conclure un contrat .
  • Hervé Lucbéreilh affirme n’avoir jamais été actionnaire de la CID Truck. Dont acte. Transmis à l’auteur de l’article de La République du 27 novembre 2010, S.L. (Sébastien Lamarque ?), qui avait sans doute mal compris (!) et avait alors publié cette information sans être démenti
  • Hervé Lucbéreilh affirme n’avoir jamais été salarié ou membre de CID Truck. Dont acte. Chacun pourra donc interpréter comme il l’entend ce paragraphe figurant dans le curriculum vitae professionnel publié par l’intéressé, en profil public, sur LinkedIn, un réseau social professionnel en ligne (actualisé le 21 juillet : ce profil n’est plus directement accessible depuis ce matin !) :

Ingénieur d’Affaires

CID-TRUCK
(1 an)

Dans le cadre de cette société naissante, faire connaitre le système de traitement SAST, trouver des clients et négocier des contrats en France et à l’étranger, tant auprès d’entreprises privées que de collectivités publiques.

Pour conclure

Au final, le plus important en termes de gestion municipale, serait que le contrat passé avec la société SAST (qui a succédé à CID Truck dans l’exploitation du procédé) soit conclu dans la plus totale transparence… et que les résultats obtenus en matière d’économies de carburant et d’émission de CO² soient à la hauteur des promesses faites. Affaire à suivre avec d’autant plus d’attention qu’à ce jour le procédé SAST n’a pas semblé convaincre grand monde.

3 commentaires sur « Deux précisions sur le « procédé révolutionnaire » SAST »

  1. Une économie facile c’est d’abord savoir acheter ne serait il pas judicieux de lancer un appel d’offre et mettre en concurrence les différentes stations de la ville

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  2. Comment peut-il démentir avoir fait partie de CID-TRUCK alors que sur sa page Linkedin.com il se donne le titre d’ingénieur d’Affaires de cette même société pdt la période 2010-2011 ! A force de mentir à tout va, il finit par s’y perdre.

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