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Affaire des masques : Jean-Luc Méchantlong fait la leçon à Oloron… en s’appuyant sur l’exemple (véridique) d’une commune voisine

L’affaire de la commande, de la fabrication et de la distribution des masques anime depuis quelques temps la chronique oloronaise. Elle est suivie avec attention par Jean-Luc Méchantlong. Le grand homme s’est fendu à ce sujet d’une contribution (texte et photo). Il a chargé un ami de la transmettre au blogueur.S’agissant là d’un regard extérieur, donc dépassionné, un regard qui s’appuie sur l’exemple (parfaitement véridique) donné par une commune voisine de chez nous, le blogueur se devait de la partager avec ses lectrices et ses lecteurs. D’autant que nous avons là une contribution formulée, comme l’assure son auteur, avec « un réel souci d’apaisement et une réelle volonté d’unité ». Parole à Jean-Luc qui ne peut pourtant s’empêcher au passage (on ne se refait pas !) d’interpeller avec malice ses amis de la Liste Citoyenne.

Alors que je lis avec intérêt, et avouons-le un brin de tristesse, les interrogations, angoisses, accusations des futurs porteurs de masques oloronais, je me sens l’obligation de vous faire parvenir le document suivant.

Il n’a d’autre but, vous vous en doutez, que de vous tenir informé de ce qui se passe pas loin de chez vous. La photo a été prise le 09 Mai dans une mairie rurale et m’a été transmise par Axel, le président du CRIME (Centre de Recherche et d’Interprétation du Mauvais Esprit).

Figurez-vous que sous vos yeux s’ébattent des centaines de masques fabriqués en France. Oui Monsieur ! Et à Mauléon je vous prie, par la société MEGAM, qui, pour l’occasion a utilisé son savoir-faire dans la fabrication des espadrilles, puisqu’ils sont homologués. Et pour en rajouter dans la provocation, la mairie a décidé de les distribuer gratuitement à ses habitants, et avant le 11 Mai encore!Non, mais de qui se moque-t-on ? Alors certes, le village a l’habitude de voir tous les ans défiler des masques, mais quand même, passées les bornes, il n’y a plus de limites. Et attendez, ce n’est pas fini : Armand MARZAT, le fabricant, qui a quand même l’excuse d’être originaire de la commune, a souhaité en offrir la moitié ! Non, mais, passé les portes, il n’y a plus de fenêtres !

Pour des raisons de sécurité que vous comprendrez, je ne souhaite pas préciser l’endroit. D’abord parce que cela ne se fait pas, et ensuite je ne suis pas persuadé que Géronce souhaite sortir de l’ombre. Mais se peut-il qu’il y ait encore ici bas des gens capables de tels actes ?

Alors, on pourrait penser qu’il y a derrière, comme cela peut se voir parfois, quelque manœuvre électorale. Que nenni ! Les élections ont été validées et le résultat paraît assez peu contestable. Voyez-vous, si on ne peut même pas retenir cette hypothèse, je ne vois que deux qualificatifs pour ce geste : beau et gratuit. Encore que le dernier me dérange un peu : gratuites c’est aussi le terme que l’on pourrait retenir de par chez vous pour quelques attaques que l’on découvre dans les commentaires faisant suite à vos articles. Encore que là, à titre personnel, je les qualifierai d’électoralistes. Moi qui, avec l’innocence que vous ne pouvez que me reconnaître, pensait que l’heure était trop grave pour les règlements de compte.

Vous imaginez donc que c’est sans la moindre arrière pensée, en tant que membre actif du CRIME, que je suis heureux de vous transmettre ce document, avec l’espoir qu’il sera susceptible d’alimenter propos et commentaires dépassionnés (ou des passionnés).

Tiens, puisque l’on parle de mauvais esprit (du mien bien entendu), puis-je me permettre de transmettre un petit message à mes amis de LCO ? Il y a à peine 3 mois, vous me reprochiez d’avancer (là j’exagère un peu) masqué. Et je lis que maintenant vous réclamez des masques pour tous…. Je constate avec amertume que cette crise a nivelé bien des valeurs.

Histoire de relativiser les choses, et pour préparer en douceur les jours qui viennent, je me propose de me pencher sur le bien triste sort d’un jeune homme  qui eut le malheur de connaître le confinement pendant des années. Je vais aller revoir « Le masque de fer ».

Jean-Luc Méchantlong