Oloronblog

Un regard sur l’ordre du jour du conseil municipal d’Oloron du 9 avril 2018

Ce ne sont pas moins de 51 délibérations qui seront soumises au vote des élus municipaux au cours de leur assemblée du 9 avril. Les citoyens qui comptent assister à la séance ont donc tout intérêt à se munir d’un en-cas s’ils espèrent tenir jusqu’au bout des débats. Histoire de mettre en appétit celles et ceux qui hésitent encore à faire le déplacement, Oloronblog a sélectionné quelques-unes des questions figurant à l’ordre du jour.

 Les questions d’ordre budgétaire (rapports 1 à 5)

Entre vote des différents comptes de gestion et comptes administratifs 2017 et des divers budgets primitifs 2018, ces questions budgétaires méritent à elles seules un article complet dans le blog. Ce sera le sujet du billet de lundi.

Mais d’ici là, je ne puis résister au plaisir de livrer en avant-première une petite information. Certains se souviennent peut-être que l’an dernier, à pareille époque, Oloronblog et l’opposition municipale, chacun de leur côté, avaient fait part de leurs interrogations à propos de la gestion du remboursement de frais mission à un élu.

Simple coïncidence ou relation de cause à effet ? Toujours est-il que les dépenses réglées sur ce poste budgétaire se sont brutalement effondrées l’an dernier. Comme le montre le tableau ci-dessous, elles étaient passées à près de 10 000 € en 2014 (je rappelle qu’elles étaient inférieures à 1 000 € l’année précédente), continuant ensuite sur leur lancée :  12 600 € en 2015 puis17 000 € en 2016. Et, miracle, alors que cette inflation a été rendue publique par le blog et par l’opposition, elles retombent à moins de 2 500 € en 2017 (cf . tableau ci-contre). Comme quoi, quand on veut faire des économies…

 

Vidéo-surveillance : bientôt les premières caméras ? (rapport 7b)

Le rapport parle de « vidéo-protection ». Mais autant appeler un chat un chat. Le 9 avril, le conseil municipal est invité au vote d’une autorisation de programme et de crédits de paiement (AP/CP en jargon) pour l’installation du dispositif. Dit d’une autre façon, l’autorisation de programme vise à fixer la somme globale prévue pour l’opération, à savoir 140 000 € dans le cas présent, et les crédits de paiement déterminent les sommes qu’il est prévu, année après année, d’inscrire au budget pour atteindre le montant de l’autorisation de programme. En l’espèce, 40 000 € seront inscrits en 2018, 50 000 € en 2019 et 50 000 € en 2020. Dommage que le rapport n’aille pas jusqu’à préciser les lieux d’installation du dispositif au fil de ces années.

Installation d’un dispositif des compteurs d’eau relevés à distance (rapport  7c)

Est-ce la mise en place progressive (et parfois contestée) des compteurs Linky pour l’électricité qui a inspiré notre municipalité ? Toujours est-il qu’elle se propose d’installer de nouveaux compteurs d’eau qui pourront être relevés à distance. La première phrase du rapport soumis au vote des élus me laisse pensif : « Le service de l’eau potable va s’équiper d’un système de relève des compteurs qui permettra d’effectuer les relevés à distance et de facturer les abonnés uniquement sur leurs consommations réelles ». Est-ce à dire qu’ils sont facturés aujourd’hui sur une autre base que leur consommation réelle, au petit bonheur la chance ?

Comme dans le rapport précédent, il s’agira pour le conseil municipal de voter une autorisation de programme (331 000 €) déclinée en crédits de paiement (171 000 € en 2018 et 160 000 € en 2019). Étant précisé qu’il est prévu (c’est l’objet du rapport n° 8) de financer l’opération moitié par autofinancement du service de l’eau potable, moitié par versement du service assainissement. La dépense sera donc supportée par le consommateur et non par le contribuable, ce qui est normal.

Subventions aux associations oloronaises (rapports 18 à 20)

Ces 3 rapports permettront successivement d’approuver :

25 000 € pour le cinéma Le Luxor (rapport 22)

Une convention de partenariat va être conclue pour l’année 2018 avec le cinéma Le Luxor, classé Art et Essai. Aux termes de ce document, le cinéma s’engage à continuer à garantir la diffusion du cinéma d’auteur ; développer les horaires adaptés aux pratiques actuelles des spectateurs ; participer au rayonnement de la ville au travers de collaborations avec les grandes manifestations qui s’y déroulent ; développer la programmation jeune public ; accompagner la politique municipale concernant la vie associative (salle mise à disposition au maximum 20 fois par an, tarif réduit de 4,50 € pour les détenteurs du « chéquier bénévole » ; associer le logo de la commune aux publications qu’il éditera. En contrepartie de ces engagements, la commune versera 25 000 € au Luxor.

Restauration de la chapelle et du pigeonnier du château de Légugnon : demandes de subventions (rapport 24)

Propriétés de la ville d’Oloron, les communs (chapelle et pigeonnier) du château de Légugnon sont dans un triste état. Des ardoises tombent « fréquemment » (dixit le syndic de copropriété de la Résidence « Château de Légugnon ») du toit du pigeonnier. Quant à la chapelle, si la toiture a été réhabilitée (merci, Monsieur Boussary !), l’intérieur n’a pas fait l’objet de restauration. Indépendamment de son intérêt pour la préservation du patrimoine, cette réhabilitation des communes viserait, selon le rapport à « lancer un projet de lieu de vie, de partage et de rencontre attendu par les habitants ». Coût des travaux de restauration selon l’estimation des services municipaux : 114 200 € HT. L’objet de la délibération n’est pas de décider la réalisation des travaux en 2018, mais de solliciter les aides financières maximales de la direction régionale des affaires culturelles, de la région et de la Fondation du Patrimoine afin de financer le projet.

Il n’y aura pas de panneaux photovoltaïques sur le toit de l’école de Pondeilh (rapport 29)

On s’en souvient, l’installation de panneaux photovoltaïques sur le toit de l’école de Pondeilh avait suscité quelques inquiétudes chez certains parents, élus et enseignants en raison, dit le rapport, des « risques supposés induits par l’exposition des enfants aux panneaux ». Mais, poursuit le rapport… « Bien que, d’un point de vue scientifique, des dangers graves d’ordre sanitaire n’aient pas été avérés, le principe de précaution… » a prévalu. Conséquence : les toitures de l’école de Pondeilh seront bien réhabilitées, mais les panneaux photovoltaïques qu’il était prévu d’y poser seront installés, eux, sur l’espace Maïté Richier (qui héberge le Codda et devrait aussi â terme accueillir la Croix-Rouge, le Secours Populaire et les Restos du cœur)

Information des conseillers municipaux sur les décisions du maire (rapport n° 32)

Conformément à la réglementation, le maire doit rendre compte au conseil municipal des décisions qu’il a été amené à prendre par délégation dudit conseil. Si l’on excepte un contrat de louage de la Boutique Ephémère et la fixation de tarifs pour des animations vacances, elles sont de trois ordres dans le rapport qui sera soumis à l’assemblée le 9 avril :