Insouciance, inconscience… ou effet d’optique ? (chronique « tentative de parallèle entre la situation de la vacancière aventureuse et celle du politicien véreux »)


P1012409-1Le court diaporama (54 secondes) qui suit réunit quelques clichés pris par Oloronblog le 6 août dernier à la pointe du Diben, sur la commune de Plougasnou (Finistère). Pour vous mettre en situation, ce jour-là, à ce moment-là, le vent était fort, la mer quelque peu agitée et la marée montante. Place aux images.

 

 

 

Allez savoir pourquoi, j’ai cherché à établir un parallèle entre la situation de la vacancière aventureuse que nous avions sous les yeux et celle du politicien véreux.

  • La vacancière aventureuse n’a pas conscience du danger. Elle croit qu’elle ne fera les frais que de quelques éclaboussures. Elle n’imagine pas une seconde qu’une vague plus forte que les autres peut les balayer, elle et l’enfant qui l’accompagne, qu’elle accompagne.
  • Le politicien véreux se croit lui aussi à l’abri de tout risque. Il n’écarte pas la possibilité de subir également quelques éclaboussures. Mais il n’imagine pas un instant qu’une vague… de réprobation face à ses agissements peut provoquer une marée… électorale qui l’emportera, le balaiera.

Les sceptiques impénitents ergoteront à la vue de ces images : « Oui, mais… » (car le sceptique ergoteur commence toujours sa phrase par « oui, mais… »). « Oui mais, qui vous dit que nous ne sommes pas en présence d’un simple effet d’optique et qu’à aucun moment la sécurité de ces deux personnes n’a été menacée ? ». Selon moi, la réaction de l’enfant parle d’elle-même.

En tout cas, et là s’arrête le parallèle entre vacancière aventureuse et politicien véreux, les sceptiques auraient bien du mal à invoquer l’effet d’optique pour excuser le comportement de ce dernier : ses actes, lorsqu’ils sont mis à jour, ne peuvent plus faire illusion à qui que ce soit.

Qu’on se rassure, la femme et l’enfant de la pointe du Diben s’en sont sortis sans le moindre dommage. On ne souhaite pas une telle happy end au politicien véreux.

6 commentaires sur « Insouciance, inconscience… ou effet d’optique ? (chronique « tentative de parallèle entre la situation de la vacancière aventureuse et celle du politicien véreux ») »

  1. Il se murmure sur Oloron que certains politiciens souhaiteraient vous voir prolonger vos vacances en Bretagne jusqu en Mars 2020…. Bonnes vacances !

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  2. Étant plutôt optimiste (version ergoteur) que sceptique impénitent, je me contenterai de commencer mon commentaire par « Mais oui….. ».
    Mais oui, certainement que votre parallèle vous est venu spontanément à l’esprit. Je vous trouve cependant bien pessimiste. Ne pourrait-on pas aussi voir dans ces images une allégorie municipale bien plus constructive.
    En effet que voit-on? Un(e) m(ai)ère attentionnée qui montre à son enfant combien la succession des vagues (de réformes? de taxes? de recommandations administratives?) peut paraître dangereuses, alors qu’elle est là pour le préserver du danger. Prudemment, pour ne pas l’effrayer, elle préfère rester dos à la mer. Les pieds bien ancrés sur le granit, son territoire, elle le prépare à affronter les difficultés à venir en mouillant sa chemise, et en lui montrant qu’ensemble on est plus forts (tous ensembles, tous ensembles…). Les embruns ne sont rien, ils permettent de goûter au sel de la vie. Si la mer sous les pieds est forte, l’horizon au loin est clair, rempli d’espoir.
    Avouez que cette version est plus rassurante, et pas forcément plus erronée que la vôtre. Si ça se trouve, il y a peut-être, quelque part, un, et pourquoi pas plusieurs élus honnêtes qui pourraient s’investir sans arrière-pensées dans la gestion de leur territoire et s’intéresser au sort de leurs administrés. Je suis sûr que si vous arrivez à vous en persuader, vous verrez la politique en un peu moins noir.
    Arrivé à ce stade de ma réflexion, je m’interroge sur ce qui a pu guider votre imagination vers des considérations si négatives, face à un paysage si tonique. Je me demande si le fait, peut être, que la scène se situe au début de votre séjour n’expliquerait pas en partie cette vision des choses. Le corps était au Diben, l’esprit encore à Oloron. J’espère donc que le vent vivifiant du Finistère a permis un dépaysement optimum pour penser à autre chose. Il faut dire que la commune de Plougasnou n’a rien fait pour vous faciliter les choses : le journal d’opposition municipale s’intitule « le homard enchaîné ». Voilà encore de quoi rappeler les errements de quelques politiques!
    Je lis avec plaisir qu’un prochain séjour breton se profile, qui devrait vous permettre de continuer à faire le plein d’énergie. Les douze mois qui viennent devraient être très favorables à vos analyses et commentaires. Je ne serai pas surpris d’en lire certains commençant par « Oui mais… »

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    1. Mon cher Bachus Grabeuf, vous semblez regretter – mais, vous connaissant, je sais qu’il n’y a nul reproche dans vos propos… tout au plus quelque malice – de brosser tout en noir et de ne voir que le négatif de mes photos et non leur couleur. J’aurais pu en effet évoquer la bonne dose d’adrénaline qu’a dû se procurer la vacancière au milieu des vagues, les souvenirs inoubliables que gardera l’enfant de ce moment passé sur le dos ou dans les bras de sa Maman alors que la mer tape dur sur les rochers qui les entourent. J’aurais pu aussi faire référence à tous les bons moments qu’a pu s’offrir le politicien véreux avant d’être rattrapé par la patrouille. Allez, ces promis, la prochaine fois, je ferai du » Et en même temps… « . Vous savez, cette formule très à la mode dans le monde politique d’aujourd’hui.

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  3. Dans les deux cas cela ne manque pas de sel…Dans les deux cas se croire intouchable et avoir l’impression de marcher sur l’eau…

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  4. Daniel Lacrampe est un pur produit issu de l’ Aministration colbertiste de l’ Etat français et pas un produit politique, qui recherche la médiatisation. Pour cela dans son esprit il se doit de ménager la chèvre et le chou, afin de trouver le cheminement porteur.
    Mais actuellement face à l’ évolution de la société civile vers l’ instantané cela paraît un peu désuet et laisse croire à un manque d’ engagement sur la façon d’ aborder les problèmes à affronter. Il faut regarder aussi en face son travail, réalisé à la tête de la CCHB, qui lui est bien palpable. Alors que les bilans de certains responsables politiques, actuels ou anciens, restent à démontrer.
    C’ est pas pour autant que demain il pourra cesser de faire des efforts s’ il veut gérer la ville d’ Oloron. Il lui faudra descendre au niveau des citoyens électeurs, ce qu’ il
    n’ a pas à faire à la tête de la CCHB. Tout un monde …..

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