Clins d’œil et petites piques du dimanche 21 janvier 2018 (chronique « poil à gratter »)


Cinq échos en ce dimanche. Un seul mérite vraiment l’appellation donnée à cette chronique. Lequel, à votre avis ?

Le chiffre du jour : 30

Dans sa Synthèse nationale 2015, le ministère de la Culture nous apprend que la moyenne des horaires d’ouverture des bibliothèques au public s’établit à 20 heures par semaine dans les communes desservant plus de 2 000 habitants. Dans les communes de plus de 100 000 habitants, elles sont ouvertes en moyenne 42 heures par semaine. Comment se situe notre médiathèque des Gaves ? Elle est à 30 heures hebdomadaires. Étant précisé (est-ce d’ailleurs bien utile ?) qu’il n’y a pas lieu de confondre « heures d’ouverture au public » et « temps de travail » des agents de la communauté de communes du Haut-Béarn travaillant à la médiathèque : ils effectuent en dehors des heures d’ouverture tout un travail de catalogage, rangement etc.

Comme son nom l’indique

Boutique Éphémère
Le premier emplacement de la boutique (cliquer pour agrandir)

Ayant pour fonction d’accueillir durant de courtes périodes des artisans ou commerçants voulant faire la promotion de leurs produits, la Boutique Éphémère avait été ouverte en grandes pompes dans un local obscur situé au fond d’une petite cour ouvrant sur le parvis de la médiathèque. Il a fallu de longs mois à la ville pour se rendre compte que cet emplacement n’était pas idéal pour attirer le chaland. Et transférer ladite boutique en un lieu beaucoup plus passant, la rue Louis-Barthou. Sage décision qui avait d’ailleurs été préconisée dès le départ par Oloronblog et ses lecteurs.

Le premier point de chute a été libéré de ses occupants et de ses produits. Il parait que la ville envisage maintenant d’y accueillir un commerce à demeure… ou une association oloronaise. En attendant une hypothétique décision, la vieille enseigne est toujours en place. Une situation éphémère qui risque de s’éterniser.

Silence radio

On apprenait jeudi par un quotidien local que les journalistes de Sud-Ouest, La République et Radio Oloron avaient été ou allaient être entendus comme témoins dans le cadre d’une enquête déclenchée à la suite d’une plainte déposée contre Hervé Lucbéreilh pour injure et diffamation. Si Sud-Ouest est à l’origine de ce « scoop », ni La République, ni Radio Oloron n’ont jugé utile d’en informer leurs lecteurs ou auditeurs. Pourtant, ces journalistes qui, malgré eux, se sont trouvés au cœur de l’action (participation à une conférence de presse au cours de laquelle ont été prononcées ces injures et diffamations), auraient sans doute des choses à écrire ou à dire. D’autant plus que cette affaire concerne un notable éminent de notre commune. Faut-il s’étonner de ce silence ?

La ville déclare la guerre aux processions

Non, Oloron n’est pas le théâtre d’une action d’envergure pour la défense de la laïcité.

Éco-piège à chenilles processionnaires
L’éco-piège (cliquer pour agrandir)

Mais à quoi peuvent donc bien servir ces poches plastiques qui ornent le tronc des pins situés du côté de la déviation, non loin du pont Laclau ? Ne cherchez plus : ce sont des éco-pièges pour chenilles processionnaires.

Comment ça marche ? Comme l’explique un site de vente en ligne (35,70 € chaque éco-piège) « les chenilles se regroupent en procession le long du tronc pour descendre de l’arbre et s’enterrer dans la terre pour se nymphoser (chenille-chrysalide puis papillon). Arrivées dans la collerette, elles sont stoppées puis dirigées dans un sac rempli de terre suspendu à l’arbre à l’aide d’un simple tube, dans lequel elles vont tisser un cocon et se nymphoser. Quand les processions seront terminées, on pourra décrocher le sac plastique et l’incinérer. » Et le tour est joué.

Cure de rajeunissement

Peut-être que parmi les 900 lecteurs (c’est une moyenne basée sur les précédent billets dominicaux) de ce dimanche, un au moins se reconnaîtra ou reconnaîtra l’une de ses connaissances. La photo qui clôt ce billet date de 1959 ou 1960. Ce sont les élèves de deux classes de l’école publique de garçons du Marcadet, située en haut de la côte du même nom. Il y a là les frères Adam , les frères Marcon, les frères Lebègue, les frères Gabe, les frères Romeo etc.. Et puis Martin, Casajus, Capdepon, Coustié, Guash, Sottou, Tus, Arrosères, Hallier, Carrère, Lioret etc. etc. Si quelque nostalgique veut recevoir le fichier dans un format plus lourd, pas de problème : il me le demande à l’adresse suivante, oloronblog@orange.fr

École du Marcadet-1
École du Marcadet (cliquer pour agrandir)

5 commentaires sur « Clins d’œil et petites piques du dimanche 21 janvier 2018 (chronique « poil à gratter ») »

  1. moi je vote pour silence radio de certains medias locaux qui n assument pas leur pretention a etre au plus pres de l info de proximité independamment du sujet a traiter

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  2. incinérer ? Quelle horreur! un véritable chemin de croix pour les processionnaires .Il va bien y avoir une association de défense du monde animal qui va s’occuper à les libérer…

    Libertad para las  » chenillas « !

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