Une occasion de considérer Oloron d’un autre œil (chronique optimiste)


Nous savons tous qu’Oloron est riche d’un patrimoine historique, architectural, environnemental et industriel que beaucoup de communes pourraient lui envier. Mais, sorti du constat quelque peu général de cette réalité, nombre d’entre nous seraient bien en peine de l’illustrer par l’exemple. Et voilà que se présente à nous une occasion de combler cette lacune.

Depuis hier, des agents des services techniques municipaux ont entamé la pose dans le d’une quinzaine de panneaux en différents points stratégiques du quartier Notre-Dame : pont de la rue Justice, rues Palassou, Camou, Navarrot, Jéliote, places Clémenceau, du Marcadet, de la Résistance, quartier des Fontaines etc. Sur chacun d’entre eux, des illustrations et des textes présentant les immeubles, personnages ou évènements historiques existant ou ayant existé à proximité.

Deux exemples de panneaux pour expliquer la démarche de façon plus concrète :

  • Ici, le panneau placé en bout de pont, sur le mur de la bijouterie Desperben
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Panneau du pont d’Ossau (cliquer dessus pour agrandir)
  • Là, le panneau apposé à l’entrée de la rue Palassou (côté place Amédée Gabe)
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Panneau du bas de la rue Palassou (cliquer dessus pour agrandir)

Ce type de signalétique n’a rien d’original : on trouve ce genre de panneaux dans de nombreuses villes. Principalement dans les cités à vocation touristique, car c’est cette population estivale qui est aussi visée. Mais il faut ici rendre à César ce qui appartient à Pierre-Louis : rien n’aurait été possible si Pierre-Louis Giannerini n’avait eu l’idée de ce projet pour Oloron, n’était parvenu à convaincre les élus de son intérêt (et obtenu son financement par la ville !) et ne l’avait suivi de bout en bout, de sa conception à sa réalisation, en véritable maître d’œuvre (rédaction des textes, choix des illustrations, mise en page, contacts avec les propriétaires pour obtenir l’autorisation d’apposer les panneaux etc.).

Cette installation, qui sera suivie les années suivantes d’opérations similaires sur les deux autres quartiers de la cité, donne l’occasion d’avoir une pensée émue pour le défunt Cesel (Conseil économique, social et environnemental local). Les membres de la commission patrimoine de cet ex-organe de démocratie participative ont en effet été pleinement associés au travail par Pierre-Louis Giannerini. Je me demande même si nous n’avons pas là la seule réalisation concrète du Cesel en un peu plus de deux ans d’existence…

Panneaux esthétiques et instructifs, association des citoyens à leur conception et leur réalisation, rien que du positif, je vous dis !

3 commentaires sur « Une occasion de considérer Oloron d’un autre œil (chronique optimiste) »

  1. Si mes souvenirs sont bons il a existé des bornes audio-visuelles dans différents quartiers d’ Oloron qui faisait ce genre d’ information. N’ y a t’ il pas là redondance
    d’ information avec ces bornes, qui à l’ époque avaient je crois coûté la bagatelle de 15000 euros pièce.
    Personnellement ma préférence va au » panneau tout bête » bien plus informatif,
    qu’ une information sonore vite oubliée, qui ne relie pas l’ auteur et l’ auditeur.
    Alors qu’ avec un panneau il y a un lien créé entre l’ auteur et le lecteur.
    Osons espérer que ces panneaux ne seront pas posés bêtement sans cohérence, mais serviront à créer un circuit de visite, qui peut amener à la découverte des jardins secrets d’ Oloron.

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