Quelques variations en mode mineur autour de la bagarre de vendredi soir impliquant un élu


Si l’on en croit les journaux, la bagarre qui a mis aux prises vendredi soir sur la place de Jaca deux individus (dont un élu municipal) n’a pas fait de victime, si ce n’est la vitrine du cabinet médical d’un ophtalmologiste. On peut donc en sourire. Grâce notamment à quelques commentaires laissés sur le blog par des lecteurs railleurs.

Un constat : nous l’avons échappé belle. Imaginons une seule seconde que ce conseiller municipal ait été élu au mois de janvier dernier, comme il y aspirait (c’était d’ailleurs le candidat présenté par le maire d’Oloron), à la présidence de la communauté de communes, vous voyez déjà les titres de la presse locale : « Le président de la communauté de communes fait une mise aux poings » ou « Le président de la communauté de communes s’en prend à sa vitrine, l’ophtalmologiste n’en croit pas ses yeux ». Heureusement pour nous, le choix des conseillers communautaires s’est porté sur un élu moins bouillant en la personne de Daniel Lacrampe.

Autre constat : si des paris avaient été pris sur le nom de l’élu au sang chaud, ce n’est certainement pas celui de l’intéressé que beaucoup auraient misé. Comme quoi il faut se méfier de sa première impression : contrairement à ce que veut nous faire croire le proverbe, ce n’est pas toujours la bonne.

Un souhait : Sud-Ouest indiquait ce matin que cet élu allait prendre contact avec l’ophtalmologiste afin de s’acquitter du remboursement de la vitre. Il reste à espérer pour lui qu’il ait une bonne assurance. (Nota : pour les non connaisseurs des réalités locales, la dernière phrase a un sens caché)

Une évidence : après l’épisode de vendredi soir, personne n’osera plus dorénavant affirmer que les élus d’Oloron ne cassent rien. Il en est au moins un qui fait exception.

Quelle est l’origine de l’empoignade ? Sud-Ouest évoque une querelle d’après boire. Ça, c’est l’élément facilitateur, ce n’est pas le déclencheur. Mais les deux compères se souviennent-ils seulement de la remarque qui a mis le feu aux poudres et a valu à la vitrine de l’ophtalmo de connaître un si triste sort ?

Une affaire de justice : je serais à la place du second protagoniste, je l’aurais mauvaise : « Oui, c’est toujours pareil, on ne parle que de lui dans le journal parce qu’il est conseiller municipal. Et moi je n’existe pas ? ». En réalité, s’il n’y avait pas un élu impliqué (et encore… pas en tant qu’élu), l’affaire perdrait tout son croustillant.

Au final, si ce fait divers mineur donne aux plumitifs de tous bords (je m’inclus dans le lot) une occasion d’exercer leur verve (?), demain on n’en parlera plus et notre élu au sang chaud pourra siéger en toute quiétude lors du prochain conseil municipal qui se tiendra le 14 novembre prochain.

9 commentaires sur « Quelques variations en mode mineur autour de la bagarre de vendredi soir impliquant un élu »

  1. @ blogueur

    Pour une fois, je ne suis pas tout à fait en phase avec l’analyse qui est faite de l’affaire :
    préambule :

    – pour se battre, il faut être au moins deux (cf Lapalisse),
    – dans une bagarre, il y a toujours l’un des deux qui est à l’origine de l’affaire,
    – à ce stade, l’agressé a toujours, à posteriori, le tort de s’être défendu, la « sagesse », à moins que ce ne soit la veulerie, primant sur la riposte,

    dans l’affaire oloronaise :

    – hormis le fait établi que l’un des deux protagonistes est un élu, rien de ce qui en est rapporté ne permet de dire qu’il est à l’origine du « patak »,
    – l’élu ayant terminé dans la vitrine laisse supposer qu’à ce moment-là, il est victime de la violence de son adversaire,
    – se moquer de celui qui a terminé dans la vitrine en brodant sur sa capacité à être bien assuré, fait apparaitre une inversion des rôles, comique peut-être, peu rationnelle plutôt : celui qui a « envoyé l’autre quidam » dans la vitrine se doit d’être bien assuré !!
    – l’élu concerné a le droit de se faire respecter, y compris en usant de moyens identiques à ceux utilisés par l’adversaire, et y compris s’il avait été le Pdt de la ComCo.

    Telle est mon analyse, vue de loin et en totale méconnaissance des sous-entendus et autres réalités (cachées) locales !!

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  2. en tous cas on pourra dire que l’ophtalmo se voit attribuer une autre spécialité: le verre de contact et que le cafetier offre 2 verres pour le prix d’un et pour un euro de plus le troisiéme afin de voir double…

    Ils ne seraient pas associés ? 🙂

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  3. n’habitant pas Oloron et passant aujourd’hui place Jaca j’aurais pensé que c’était l’autre café à l’angle de la rue révol ou traine beaucoup plus de gens sur le trottoir.

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  4. Bonsoir,
    Comme je me bagarre avec Google, je poste ici pour avoir de l’aide 😉

    J’avais lu sur le net fut un tempsun document indiquant le cahier des charges pour la construction du futur « écoquartier » à Soeix… Je voulais travailler dessus, et je ne le retouve pas !
    Si quelqu’un à un lien à me donner, merci d’avance

    🙂

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  5. Pourquoi ne pas aller jusqu’au bout des choses et expliquer certaines réalités locales pour comprendre le sens caché de certains mots… car du coup je ne retiens que ce que je n’arrive pas à saisir.. oui oui je suis bizare …

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  6. Lors de l’une des dernières « casserolades », ce même élu a pris à parti une activiste. Tentant de lui prendre sa casserole à plusieurs reprises mais sans succès, ce monsieur est subitement devenu violent; notre camarade a laissé une main courante à la gendarmerie.
    Ils sont chouettes, nos élus! Plein de sang-froid et de bienveillance, lol!

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