Dans Sud-Ouest, le maire hausse le ton vis-à-vis du blogueur


La République aurait-elle édulcoré les propos tenus par le maire vis-à-vis du blogueur lors de la conférence de presse qu’il a tenue le 30 août (cf mon billet précédent) ? Oui s’il faut en croire le compte-rendu de la même réunion donné ce matin par le quotidien Sud-Ouest.

« Délateur digne de la Gestapo », « pervers narcissique », voilà les qualificatifs dont Hervé Lucbéreilh m’aurait affublé selon Sud-Ouest. Je me garderai bien de répondre en tombant dans l’enchère verbale, à grands renforts de noms d’oiseaux. Car je viendrais alors sur le terrain sur lequel le maire compte placer le débat, et ça ne m’intéresse pas.

Oloronblog continuera (hormis une pause estivale du 8 septembre au 11 octobre programmée de longue date) à porter son regard sur l’action municipale selon les principes qui l’ont toujours guidé. Et je mets au défi quiconque de démontrer qu’il n’en a pas été ainsi jusqu’à présent.

  • une analyse critique de la gouvernance locale bannissant toute attaque personnelle et fondée à chaque fois sur des éléments vérifiés et vérifiables (à aucun moment en trois ans je n’ai été accusé de mensonge ni confronté au moindre démenti sur ce que j’affirmais)
  • aucune allusion et bien entendu aucune attaque sur la vie privée des personnes citées
  • une quête incessante de la vérité

Au-delà de ce que je considère comme une opération de diversion lancée par le maire, la sérénité et la détermination restent donc de mise

22 commentaires sur « Dans Sud-Ouest, le maire hausse le ton vis-à-vis du blogueur »

  1. reegirait il comme françois fillon ? celui ci, pris dans le tourbillon des affaires, a crié à la bonne fois, à l’honneté . Puis a mis en cause et a accusé la presse nationale et le volatile du mercredi de mensonges et de manipulations? certes comparaion n’est pas raison, mais elle est quand meme flateuse pour notre blogueur. Prefigure t elle l’avenir du premier edile?

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  2. Plutôt que de répondre à un message justifié, on attaque le messager ! Classique. On ne parle pas de petits arrangements ici. Si les faits allégués sont avérées, c’est mise en examen pour « détournement de fond » et « abus de biens sociaux » quand même ! Répondez, Hervé plutôt que ces attaques ad hominem !

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  3. Joël, on connaît Hervé Lucbereilh et on vous connaît vous aussi! Comme dirait ma petite fille « Y a pas photo! ». Continuez vos analyses qui mettent à la portée de tous la compréhension des arcanes des finances publiques! Et merci encore pour votre humour qui nous permet d’aborder en souriant ce sujet très hermétique! Bonne journée!

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  4. Et bien, le blogeur n’aurait-il pas matière à porter plainte pour les propos du maire à son encontre ?

    Vu que « la mairie » ne se prive pas d’attaquer les gens qui s’oppose à elle, il ne faut rien leur laisser passer.

    Au plaisir de continuer à vous lire, même si sur certains sujets je n’ai pas forcément la même vision 🙂

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    1. Je n’ai pas encore décidé, mais, comme on dit : toutes les options sont sur la table.
      Cela étant, de tels propos dans la bouche d’un personnage qui ne cesse de dire des horreurs sur tout le monde, n’ont rien de surprenant. Ce qui est plus étonnant en revanche, c’est que Sud-Ouest prenne le risque de les rapporter

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      1. Une mairie qui s’emballe ! (je mets dans le lot ses collaborateurs qui laissent faire…)

        On est avec vous, voire mieux, on sera avec vous sur le banc des accusés d’avoir démocratiquement échangé ici (je ris, je ris) !

        On ne lâchera rien de la vérité sur le fonctionnement de cette mairie, merci de votre travail ! ♥

        Allez, que Madame l’Avocate fasse ses captures d’écran. Bise à toi qui aurais des caisses à amener à l’audience 😉 Elle a bon dos, non ? 😉

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  5. Une fois de plus, comme tant de fois malheureusement entendus, les propos prononcés par notre Maire laissent à penser qu’ il est propriétaire de sa fonction, et non gestionnaire du bien public. ( PM: Affaire Fillon) Dommage qu’ il se réfugie dans cette démarche qui laisser penser qu’ il est sur ses gardes, pour des raisons floues.
    Espérons que très vite la Cour des Comptes donnera une réponse claire à cette affaire qui ne grandit pas la Ville d’ Oloron. Je dis bien la Ville d’ Oloron, car c’ est sur toute sa population que retombe le voile de cette affaire, qui nous ternie.
    Sans vouloir mettre tous les Elus dans le même sac, je pence que l’ affaire Oloronaise n’ est que la pointe d’ un iceberg qui menace tout le pays.
    Il ne faut pas que ça s’ arrête au cas Oloronais. Les investigations doivent être poussées plus loin, afin que notre Maire comprenne qu’ il n’ y a pas personnalisation
    dans cette affaire, mais vigilance de la gestion des bien publics par les citoyens.
    Personne ne doit avoir le droit de dire: On ne savait pas.
    Merci au blogueur pour tout ce travail qui fait remuer les méninges.

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  6. suite demande de : ex-ND -un copié collé du SO

    bonne lecture

    Hervé Lucbéreilh veut se représenter en 2020

    POLITIQUE Le maire est très remonté suite aux attaques qu’il a subies. Et pense qu’un mandat ne suffira pas pour boucler tous les projets

    Plus combatif que jamais, Hervé Lucbéreilh a révélé hier soir lors
    d’une conférence de presse de rentrée vouloir être candidat à sa
    propre succession aux élections municipales de 2020.
    « Autrefois avec un mandat on pouvait faire plein de choses, aujourd’hui
    pour aller au bout de certains dossiers il en faut un second »,
    explique-t-il, en lien avec la baisse des dotations de l’État, qui, en trois ans,
    ont fait perdre un million d’euros à la Ville.
    Mais si sa décision arrive si tôt, c’est aussi parce qu’il s’agit d’une
    contre-offensive. Visé par des attaques–relayées dans la presse nationale–
    ayant trait à ses notes de frais (voir notre édition du 17 août), le premier
    magistrat entend ainsi répondre au « harcèlement quotidien »
    dont il estime faire l’objet depuis trois ans de la part « d’un bloggeur
    dont la volonté est de m’anéantir humainement et politiquement ».
    Sur Oloronblog, Joël Adam, qualifié de « délateur digne de la Gestapo »
    par Hervé Lucbéreilh, cible en effet régulièrement ce dernier.
    « Un ami psychiatre pense que c’est un pervers narcissique », réplique l’élu, outré que l’homme se serve des troubles bipolaires dont souffre l’édile. « Il s’attaque à moi parce qu’il pense que j’ai le plus de chances d’être réélu », ironise-t-il.

    Vidéoprotection reportée
    Autre « révélation » de la soirée, le sombre horizon financier de la Ville
    pour les mois à venir. Le maire a notamment annoncé le report des mesures
    de vidéoprotection dans divers lieux publics, en raison du gel
    des fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD).
    « Nous comptions lancer l’appel d’offres fin 2017, mais ce sera pour l’an
    prochain », déplore Hervé Lucbéreilh.
    De la même manière, le gel de l’aide à la pierre vient mettre un
    coup de frein au projet « très social » porté par l’association Coallia, « à plusieurs
    millions d’euros » qui prévoit la construction de logements pour
    des ex-SDF, des personnes âgées et handicapées, etc. sur la route de Pau.
    La fin des emplois aidés se révèle être également une source d’inquiétude
    majeure pour les élus : « Si l’on veut pérenniser les emplois de la
    Ville, cela implique 160 000 euros de dépenses supplémentaires, c’est
    impossible ! », alerte le maire. D’autant que nombre d’associations
    qui en bénéficiaient aussi jusqu’à présent vont demander des subventions plus importantes à la commune pour les garder. Le tout pourrait avoisiner les 500 000 euros, une somme hors de portée.

    Référendum sur les rythmes
    Deux autres informations à retenir : les tribunes du stade Saint-Pée, ravagées
    par un incendie en mars, pourraient être rénovées sans avoir à être
    reconstruites, selon l’un des deux bureaux d’études missionnés. Le public
    pourrait être installé dans deux travées non-endommagées, en attendant
    la fin des travaux, espérée pour l’été 2019.
    Enfin, concernant la rentrée scolaire, l’édile, tout en soulignant l’inquiétante
    chute des effectifs dans les écoles publiques, indique qu’il n’y a
    pas de fermeture de classe annoncée à Oloron. Il annonce par ailleurs
    qu’un référendum sera lancé auprès des parents et professeurs pour savoir
    s’ils souhaitent conserver le rythme de quatre jours et demi de cours par semaine ou s’ils souhaitent revenir à quatre jours. Si cette dernière option l’emportait, le changement ne serait appliqué qu’à la rentrée 2018-2019.
    Luce Gardères

    UTILE LE PIÉTON
    Apprend qu’un moine artiste peintre reconnu, a été contacté par
    la mairie pour une commande particulière. Il va être chargé de
    réaliser une série d’oeuvres sur les éléments emblématiques de la ville
    d’Oloron. Les élus ont décidé de lui laisser le choix des lieux et
    monuments qu’il souhaite peindre.
    Une initiative originale !

    Maternité : les élus mués en recruteurs
    HÔPITAL
    Le maire pense avoir le nombre de spécialistes exigés pour
    le maintien du service Maternité : les élus mués en recruteurs

    Confrontés à la menace de fermeture de la maternité de l’hôpital d’ici
    fin septembre, les élus oloronais se sont mués en recruteurs, et affirment
    avoir déniché « au moins deux voire trois » gynécologues-obstétriciens
    et autant de pédiatres, soit le nombre requis par l’Agence régionale
    de santé (ARS) pour maintenir le service. « Nous avons contacté les
    trente maternités actuellement menacées de fermeture et avons dit aux
    médecins qu’on était prêts à les accueillir si ça ferme », révèle Hervé
    Lucbéreilh.
    Un gynécologue et un pédiatre ont répondu favorablement, un autre pédiatre est en discussion.
    Par ailleurs, la Ville a sollicité tous les titulaires d’une procédure
    d’autorisation d’exercice (PAE) validés ces dix derniers mois : « Deux gynécologues
    sont prêts à venir. Ils n’ont pas signé, mais c’est une quasi-certitude. » Deux pédiatres seraient également partants. Enfin, seize autres spécialistes en tout, huit en gynécologie et huit en pédiatrie, ont été approchés.
    « Sur le nombre on pense qu’on va en trouver un de chaque », espère le maire.
    Le 8 septembre, l’élu rencontrera donc de nouveau le directeur de l’ARS et, au vu des recrutements espérés, lui demandera « de dire que la maternité reste
    ouverte ».
    L. G.

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  7. ok merci, Jean
    un commentaire : « délateur digne de la Gestapo »….les parents de JA en ont sans doute pleuré de honte et hurlé de rage là oû ils sont aujourd’hui…mon Dieu, quelle ignominie si ces propos ont vraiment été tenus…
    soutien total à Joël face à cette indigne agression.

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  8. Pas beau du tout, ce genre de propos se situe entre l’indigne et l’odieux. A ce niveau de fonction on n’a pas le droit de descendre aussi bas dans le discours. Les Oloronais en ont-ils vraiment conscience ? J’ai bien peur que pour beaucoup d’entre eux, ce ne soit pas le cas …

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  9. Ces propos relèvent de la diffamation publique,parce qu’il ne suffit pas d’affirmer publiquement quelque chose, encore faut-il le prouver devant le tribunal. Or, Lucbéreilh ne pourra jamais prouver que Joël serait un « pervers narcissique ». Là où il y a aussi atteinte à l’honneur de Joël,c’est quand il est taxé de « délateur digne de la gestapo ». Ce qui est incroyable c’est que les journaux aient pu reproduire ces propos diffamatoires, en totale infraction avec la loi sur la liberté de la presse.
    Quelque part, cela veut dire que le succès de ce blog d’information et d’échange gène un peu la presse locale.

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  10. Un journal comme un site internet, est un « diffuseur ». En l’occurrence, le journal n’a fait que rapporter des propos qui auraient été prononcés sans les interpréter, ce qui ne constitue donc pas une infraction à la liberté de la presse ((rappelons aussi qu’un journaliste comme sa publication bénéficie de droits comme la protection des sources… Droits de plus en plus menacés !) . Si le journal s’était permis des interprétations, des analyses, la chose serait différente. Ici le quotidien ne peut pas être accusé de diffamation mais juste l’auteur de paroles prononcées quand c’est le cas. Souvent on méconnait ces lois qui remontent à juillet 1881. Aujourd’hui, internet dont les blogs et réseaux sociaux n’échappent pas à la règle notamment depuis 2004 avec la Loi sur la confiance de l’économie numérique et seront de plus au coeur d’affaires où la jurisprudence s’affirmera. Je ne rentre dans du tout dans le débat de l’article sud-ouest mais juste préciser ces nuances sur la presse.

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  11. En effet, il y à des choses, ancrées dans notre peu glorieux passé qui ne se disent pas. Cette allusion  » délateur digne de la Gestapo » est un outrage qui dépasse toute discussion, toute analyse. Elle est à exclure totalement, irrémédiablement. Indigne d’un responsable de nos modes de vie, tel qu’un maire. Inquiétante même, dans les paroles d’un tel personnage. Je ne suis pas Oloronnais, mais j’aime bien cette ville. Toutes c’est histoires négatives, carrières, factures, camping, et maintenant diffamation finissent, il est vrai, par en ternir l’image. Mais cette fois ci, une ombre plus dense vient de se glisser dans le décor. Comme un coté obscur qui se dévoile. Gestapo, c’est pire qu’une insulte. C’est le nom de l’haleine démoniaque qui a soufflé sur le pays en des temps de misère et de souffrance. Toute personne qui l’utilise à mauvais escient est souillée à jamais. Je ne sais pas si c’est une manœuvre de diversion, mais, stratégiquement, elle serait déplorable. Car du coup, Oloronblog en devient emblématique. Un peu style « Le seigneur des anneaux » !!!
    Continuez brave Hobbit ! Nous sommes à vos coté.

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  12. Oui cette argumentation « reductio ad hitlerum  » est totalement ridicule et déplacée. Mais il n’est pas le seul à vouloir clore toute discussion en jetant l’anathème de cette façon.C’est cousu de fil blanc. Quand on veut tuer son chien on l’accuse de la rage
    (fidèle traduction de cette citation de « l’Ancien Monde « : »qui bon chien veut tuer, la raige li met seure ».)

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