Clins d’œil et petites piques du dimanche 23 juillet 2017


Voici un billet dominical au contenu encore une fois très varié : nous évoquerons tour à tour le feu d’artifices du 14 juillet, le désormais fameux chasseur de têtes, l’affichage du soutien de la ville à un commerçant… qui n’en a pas besoin,  un nouveau tableau de Marcel-Paul Combellas, une promenade en drone au-dessus d’Oloron, et nous conclurons en rappelant les articles mis en ligne sur Retr’Oloron. Bonne lecture.

Le coût du feu d’artifices

Joli feu d’artifices en ce 14 juillet 2017. Un festival de lumières et de bruit en continu durant un quart d’heure. Autour de moi, les spectateurs étaient ravis. Et certains de se poser la question : « Combien ça peut coûter ? ». Et chacun d’y aller de son estimation : 15 000 € pour les uns, 10 000 € pour d’autres, entre 5 000 € et 10 000 € pour les plus indécis.

Il n’est pas possible au blogueur, faute d’éléments concrets à sa disposition, de révéler le prix réel du feu d’artifices donné en 2017. D’ailleurs, si ça se trouve, la mairie n’a peut-être pas encore reçu la facture. En revanche, Oloronblog est en mesure de communiquer le prix du feu d’artifices du 14 juillet 2016 : 7 000 €. C’est le montant qui a été facturé le 18 juillet 2016 à la ville d’Oloron par la société Artifices Spectacles et Compagnie pour le « spectacle pyrotechnique de 14 juillet ». Il est vraisemblable que le prix 2017 ne doit pas être très éloigné de cette somme.

Recrutement médical : nous sommes dans le flou

Selon les informations qui me sont parvenues, le marché conclu avec Monsieur Serge Bruckmann (nom officiel de la « société » BBA) serait inférieur, mais pas tant que ça, à 25 000 €. Il faut savoir que le Code des marchés publics prévoit qu’en dessous de 25 000 € HT, un marché peut être conclu sans formalités (pas de format écrit obligatoire, pas de mise en concurrence obligatoire, pas de notification du marché avant tout début d’exécution). Pour autant, je suppose qu’en raison de la sensibilité du dossier un contrat définissant de façon précise les obligations des parties a été signé entre la mairie et le chasseur de têtes.

La semaine dernière, les conseillers municipaux ont entendu Monsieur Serge Bruckmann en commission plénière. C’est-à-dire majorité municipale et minorité municipale réunies. Ces conseillers ont-ils avant de donner leur accord (car je suppose que le maire l’a tout de même sollicité), demandé à voir le moindre document précisant les engagements respectifs de la commune et du représentant unique de la « société » BBA ? Je crains que non. Si la société remplit les espoirs qui ont été placés en elle par nos élus, on passera ce manque de curiosité et/ou d’exigence par pertes et profits. Mais si Monsieur Serge Bruckmann ne trouve pas les têtes qu’elle chasse, on sera en droit de s’interroger sur la légèreté dont témoigne cette aptitude à engager l’argent public sans garantie.

La ville s’affiche au Centre Leclerc

Jeudi, je reçois un coup de fil courroucé d’une commerçante du centre-ville : « Des clients ont été très étonnés d’apercevoir sur le site des travaux du Centre Leclerc un panneau sur lequel la ville fait valoir qu’elle apporte une aide cet établissement. De quelle aide s’agit-il d’ailleurs ? De l’instruction du permis de construire et des autres autorisations administratives ? Mais, ce n’est même pas une aide puisque cela fait partie des obligations de la commune. S’il y a des commerces à aider, ce sont bien ceux du centre-ville. Et là, malgré les belles paroles du maire sur l’intérêt qu’il nous porte, on ne voit pas beaucoup de panneaux témoignant de l’aide et du soutien de la ville. »

Oloron soutient ses commerçantsCi-contre, le panneau en question. Il est planté à l’entrée du site Leclerc. Deux remarques personnelles à son sujet :

  • Le message « La ville d’Oloron Sainte-Marie soutient ses commerçants » tutoie la publicité mensongère. En effet, hormis les annonces et autres promesses, quelle initiative concrète en soutien aux commerçants, à tous les commerçants oloronais, notre commune peut-elle revendiquer depuis 3 ans ?
  • La partie du message « Opération privée soutenue par la commune d’Oloron Sainte-Marie » prête quelque peu à sourire. D’une part, cela a été déjà dit ci-dessus, parce que le soutien de la ville se borne à son action légale. Ensuite, parce que si quelqu’un a besoin du soutien de l’autre, c’est bien la ville qui a besoin du soutien du Leclerc plutôt que le contraire. Je suis même prêt à parier que la commune s’est fait payer le panneau par le centre commercial.

Marcel-Paul Combellas

Un tout récent article Oloronblog présentait une quinzaine d’œuvres de Marcel-Paul Combellas. À la suite de cette publication, un lecteur du blog a eu la gentillesse de m’adresser la photo d’un tableau qui n’y figurait pas. Avec son autorisation, je me fais un plaisir de le partager.

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Oloron Insolite : à quand la saison 2 ?

J’ai honte de l’avouer, mais il m’avait totalement échappé que la web TV de la ville avait mis en ligne 3 vidéos d’une durée de 3 minutes environ chacune ayant pour titre Oloron Insolite. Il a fallu un message paru sur Twitter ce samedi pour que je m’aperçoive de l’existence de ces documents publiés sur YouTube… durant les mois d’août et de septembre 2016. Des images prises par le drone municipal

  • Oloron Insolite 1 nous présente un survol de la médiathèque et de ses abords
  • Oloron Insolite 2 nous offre quelques images aériennes du Gave d’Aspe, de l’église Sainte-Croix et de la Tour de Grède
  • Oloron Insolite 3 notre drone s’intéresse cette fois-ci à l’ancien séminaire, au fronton municipal, au Gave d’Aspe et à l’église Notre-Dame

Le montage des vidéos manque certes un peu de punch, mais le tout se laisse regarder sans déplaisir. Il semble que la série des Oloron Insolite se soit arrêtée au numéro 3. Reste à savoir si nous aurons droit à une saison 2.

Quoi de neuf sur Retr’Oloron ?

Cette semaine, Retr’Oloron s’est enrichi de deux articles. Un article et demi pour être précis, puisque l’un des deux billets, celui consacré au peintre Marcel-Paul Combellas a été publié en même temps sur les deux blogs. Reste donc un article vraiment nouveau, qui prouve textes à l’appui que le conseil municipal d’Oloron a été composé d’élus quelque peu lèche-botte avec le pouvoir en place. Mais c’était en 1813. Il y a donc prescription.

Un commentaire sur « Clins d’œil et petites piques du dimanche 23 juillet 2017 »

  1. La ville d’Oloron prend en charge l’instruction du PC comme toute collectivité sur les PC instruits par la ComCom. Monsieur le Maire C’est bien de vouloir faire du local quand on roule avec une belle Italienne !!!c’est bizarre que le restaurent qui ouvre place du tribunal lui il y a pas de Oloron 2020. Chez Lavie oui il y a le panneau il faudrait voir si Yves le patron est d’accord car quand on vend du parking devant un commerce c’est pas sympat ( marché couvert)

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