Une conjonction d’heureuses initiatives au service d’un même projet


Avertissement aux lectrices et lecteurs du blog qui estiment avoir l’âme sensible : n’allez pas plus loin dans la lecture du présent article. Vous découvririez en effet un billet Bisounours, où il n’est dit du mal de personne. Pas même du maire. Pire : ce billet a la prétention de mettre en valeur une conjonction d’heureuses initiatives au service d’un projet commun.

Passage Ketty LapeyretteNombreuses sont les personnes qui, grimpant les escaliers du passage Ketty Lapeyrette pour se rendre au marché, sont tombées en arrêt devant les cinq panneaux de grande dimension qui viennent d’être installés le long du mur de cet ouvrage qui relie la rue Palassou à la place de la mairie. Sur l’un de ces panneaux, une vue aérienne couleur du quartier Notre-Dame. Sur les quatre autres, des reproductions de cartes postales anciennes représentant les ouvriers d’un atelier de chaussures, la confluence des gaves, la mairie, le marché etc…

À Pierre-Louis Giannerini l’idée

On connaît la passion de l’ancien professeur pour notre histoire locale. S’il en a déjà réalisé un certain nombre, il fourmille encore d’idées pour mettre en valeur le passé de sa ville d’adoption. En septembre prochain, par exemple, démarrera à son initiative la mise en place d’une signalétique présentant des immeubles, personnages et faits historiques ayant marqué l’histoire de notre cité. Les cinq reproductions du passage Ketty Lapeyrette participent de la même démarche : mettre des images anciennes en situation. Ce qui nous permet de vérifier comment les choses ont évolué dans le temps.

À la mairie le financement et la mise en œuvre

Une fois qu’a jailli l’idée, il reste à la concrétiser. Pierre-Louis Giannerini a su convaincre la mairie de prendre en charge le financement de la confection des panneaux et leur installation. Facile quand on sait les élus attentifs à toute initiative de nature à assurer la promotion de la ville (j’ai conscience avec cette dernière appréciation d’en faire un peu trop dans le volet Bisounours).

À des Oloronais le prêt des cartes postales

On a l’idée. On a le financeur et installateur. Il faut encore trouver les cartes postales qui vont illustrer les panneaux. C’est là qu’entrent dans le jeu des Oloronais qui souscrivent au projet en ouvrant leur collection privée. Clément Servat est de ceux-là. Il est heureux que des particuliers permettent de faire ainsi découvrir au plus grand nombre des richesses de notre patrimoine. Petit pense-bête à l’adresse du service communication de la mairie : ne pas oublier de les inviter à l’occasion du point-presse qui marquera immanquablement l’annonce de cette réalisation.

Morale de l’histoire

Sur un sujet certes modeste, nous avons un bel exemple de démocratie participative. Un seul maillon aurait manqué dans la chaîne, rien ne se serait fait. Est-il inimaginable d’espérer que la même démarche puisse inspirer le lancement puis la réalisation de projets d’une dimension beaucoup plus importante ? Que ce soit dans le domaine culturel, mais aussi dans bien d’autres domaines…

Une dernière heureuse initiative à ne pas négliger

Il y a plus d’un an, je signalais les infiltrations d’eau qui interviennent à la moindre pluie entre le mur et la couverture de l’escalier du passage Ketty Lapeyrette. Il est à souhaiter que ce dysfonctionnement, encore constaté il y a peu, soit maintenant de l’histoire ancienne. Si par cas les services de la ville n’avaient pas encore traité ce problème d’étanchéité, il faudrait qu’ils se penchent très vite sur la question. Je doute qu’ils n’y aient pas songé. Dans le cas contraire, je ne donne cher de la durée de vie des cinq panneaux. Et là, ce n’est plus d’un billet Bisounours dont se fendrait Oloronblog