Clins d’œil et petites piques du dimanche 16 juillet 2017


C’est un menu dominical copieux qui nous attend : pas moins de 8 sujets. Nous reviendrons sur l’actualité principale de la semaine (la probable fermeture du site d’accouchements du centre hospitalier). Nous évoquerons ensuite un sujet lui aussi récurrent : le devenir de la rue Louis-Barthou. Puis c’est le chauffard de la rue Palassou qui aura droit à son petit mot. Avant que l’on voit que le préfet va même jusqu’à s’occuper de l’introduction des lapins de garenne sur le territoire d’Oloron. Après avoir repris le programme qui nous attend samedi prochain à l’occasion du 2ème festival de la Croisée des Notes, le billet se clôturera sur le rappel des deux articles mis en ligne cette semaine sur le blog Retr’Oloron.

Maternité : le communiqué de l’ARS et une interview du maire

L’Agence régionale de santé a donc publié mercredi matin un communiqué pour faire le point sur le devenir de la maternité du centre hospitalier d’Oloron. J’aimerais bien, comme le maire d’Oloron, considérer qu’il faut « lire entre les lignes » ce communiqué et en conclure que la partie n’est pas totalement perdue. Celles et ceux qui voudront vérifier si une lecture « entre les lignes » permet quelque espoir, trouveront le texte intégral du communiqué à la fin du présent billet. Figure également en fin de billet le texte d’une interview pleine d’un optimisme mesuré du maire d’Oloron publiée le 12 juillet sur le site pourquoidocteur.fr.

Communiqué de l’ARS

ITV Lucbéreilh 12-07-2017

En quête de médecins : une idée à creuser

La démographie médicale, voilà un sujet sensible. Comment parvenir à valoriser notre territoire pour que des médecins aient envie de s’y installer ? Voici une idée parmi d’autres. Loin d’être farfelue, elle m’a été soufflée par le propriétaire d’un gîte. Il lui arrive d’accueillir des membres du corps médical qui, comment pourrait-il en aller autrement, tombent sous le charme de notre belle région.

D’où sa suggestion : pourquoi l’Office de tourisme, la commune ou la communauté de communes (une fois n’est pas coutume, elles pourraient travailler de concert) ne feraient-elles pas passer aux propriétaires des gîtes des fiches d’information leur permettant de renseigner des candidats potentiels à l’installation ?

Rue Louis-Barthou : une étude pour rien ?

Sous le titre « Repenser la politique commerciale de la ville », voici dans son intégralité l’Info du jour parue dans la lettre d’information de la ville en date du 11 juillet : « Toutes les villes ont connu une mutation de leur centre-ville avec l’avènement des commerces en périphérie.

Avant de mettre en place un plan d’action, la ville d’Oloron Sainte-Marie a commandé une étude-diagnostic, dont les conclusions ont été présentées à la presse ce matin.

Le site qui souffre le plus est la rue Louis Barthou : mais son positionnement stratégique en trait d’union de tous les quartiers en fait l’enjeu principal de la revitalisation du centre-ville.

Le cabinet d’étude propose de spécialiser la rue dans l’artisanat d’art.

Avant de se positionner, la municipalité souhaite rencontrer tous les propriétaires de locaux commerciaux de la rue. »

Il est regrettable que cette information de la plus haute importance n’ait pas encore été relayée par mon quotidien préféré, malgré le point de presse auquel elle a donné lieu. À sa lecture, une exclamation m’est immédiatement venue : encore une étude (la 10ème ? la 20ème ?) sur le commerce de centre-ville oloronais en général et de la rue Louis-Barthou en particulier ! N’aurait-il pas été possible de s’en dispenser d’autant que :

  • L’idée de spécialiser la rue dans l’artisanat d’art faisait déjà partie du plan d’ensemble imaginé par Jacques Lestelle, plan présenté au maire il y a deux ans ;
  • L’idée a également été reprise par un groupe d’Oloronais qui réfléchit au problème depuis quelques mois, étant entendu que la mairie est informée de cette réflexion
  • De surcroît (j’y reviendrai dans un très prochain article), j’ai quelques doutes sur la compétence légale de la commune à exercer une action et à engager la moindre dépense dans le domaine de la politique locale du commerce, domaine qui fait partie des compétences obligatoires de la communauté de communes)

Pourquoi donc aller chercher à l’extérieur, et moyennant finances, des propositions qu’en faisant jouer un minimum la démocratie participative (pourquoi d’ailleurs la mairie n’a-t-elle jamais songé à saisir le Cesel de la question ?), on peut avoir gratuitement sous la main et qui, en plus, proviennent de personnes qui connaissent le terrain et, pour certaines, la problématique du commerce local ?

Petite intimidation ?

La rue Palassou est ce qu’on appelle une « zone de rencontre ». Au sens du Code de la route s’entend. C’est-à-dire que sur cette voie, la vitesse est limitée à 20 km/h pour les véhicules, et les piétons sont autorisés à circuler sur la chaussée sans y stationner et bénéficient de la priorité sur les véhicules.

Rue Palassou donc, le vendredi 14 juillet vers 10 heures 55. Circulant à pied, je suis en train de dépasser un véhicule en stationnement. J’entends une voiture qui arrive derrière moi à toute vitesse. Au lieu de ralentir, elle accélère au contraire à ma hauteur. À 5 centimètres près, plus de blogueur et plus d’Oloronblog. Je ne sais lequel des deux j’aurais le plus regretté !

Et la voiture, une Alfa Romeo de couleur noire, de modèle « Giulietta » je crois, continue de tracer sa route. Comme j’ai quand même eu le temps de reconnaître le chauffard qui était à bord et, bien que pas spécialement parano, je m’interroge : la conduite de l’individu traduisait-elle un simple mouvement d’humeur ou une petite manœuvre d’intimidation ? Quelle qu’en soit la raison, il perd son énergie pour rien.

Le préfet aux champs

On connait le livre d’Alphonse Daudet « Le sous-préfet aux champ ». Dans le département des Pyrénées-Atlantiques, c’est un plus haut gradé qui va s’aérer : le préfet en personne. Nous n’imaginons pas la diversité des tâches auxquelles doit s’astreindre ce représentant de l’État : sécurité, économie, environnement, transports etc. etc. Il y en a tout de même une dont j’ai la faiblesse de croire que je ne suis pas le seul à l’ignorer : le transport et l’introduction des lapins de garenne dans le département.

C’est très sérieux. Notre préfet a en effet pris le 11 juillet dernier un arrêté autorisant un représentant de la Fédération départementale des chasseurs à déplacer 1 232 (c’est pas beau cette précision ?) lapins de garenne repris dans le milieu naturel dans la région de Murcia, dans le sud de l’Espagne. Et l’arrêté pousse le détail jusqu’à préciser le nombre de lapins qui seront relâchés dans le milieu naturel de chaque commune concernée. Oloronblog est heureux de vous apprendre que l’arrêté préfectoral indique que 40 de ces 1 232 lapins seront relâchés par l’association communale de chasse sur le territoire d’Oloron.

Le développement durable ne leur dit pas merci

TEPCV (territoire à énergie positive pour la croissance verte, zéro phyto etc.), notre commune se veut à la pointe dans le domaine de la défense de l’environnement et dans le développement durable. Et commence à mener des actions en la matière. Il reste cependant de grandes marges de progression.

Un exemple tout bête : mardi dernier, deux élus de la mairie se rendent à Bordeaux pour une réunion qui se tient à la même heure, dans le même immeuble, avec le même interlocuteur. Et bien, plutôt que de recourir au covoiturage, il se dit qu’ils auraient trouvé le moyen de faire route dans deux véhicules différents. Bravo pour l’empreinte carbone. Et puis, si ça se trouve, cela va doubler les frais de mission que la commune va devoir leur rembourser. Mais je suis sûr que l’un ou l’autre fera valoir les raisons techniques qui ne leur ont pas permis de voyager de concert.

Samedi, la 2ème édition du festival « La Croisée des notes » : demandez le programme !

C’est donc ce samedi 22 juillet qu’aura lieu de 15 heures à 1 heure du matin, au stade des Barats, à Notre-Dame (repli espace Laulhère en cas de pluie), le 2ème festival « La Croisée des Notes », organisé par un collectif d’associations de la ville (Le Patro Notre-Dame, Mascali-Music, le Centre social La-Haüt, Radio-Oloron), avec l’aide technique et financière (6 000 €) de la ville d’Oloron. Un festival entièrement gratuit.

 En voici le programme :

15H – 16H :    The Wooden Pearls (Rock)

16H – 17H :    Ozabri (Rock Français)

17H – 18H :     We Don’t Care (Rock)

18H – 19H :      Gloria Gamma (Rock Français)

19H – 20H30 :  Piperade SWPA (Groupe Cornemuse, Écossaise Irlandaise)

20H30 – 21H 30 :  Boisson Divine (Rock Gascon)

21H30 – 22H30 :    Les Vrillés (Rock Celtique)

22H30 – 23H30 :    Back Roads (Rock Heavy Blues)

Sur Retr’Oloron

Deux articles supplémentaires sur le site cette semaine :

  • Le premier article présente douze cartes postales anciennes d’Oloron tirées de la bibliothèque numérique de la Médiathèque des gaves
  • Le second article évoque à travers une très courte biographie et quelques extraits de la presse de l’époque la carrière de l’Oloronais Pierre Bordes qui fut gouverneur général d’Algérie et dont une rue de notre ville porte le nom

Un commentaire sur « Clins d’œil et petites piques du dimanche 16 juillet 2017 »

  1. «  »Le cabinet d’étude propose de spécialiser la rue dans l’artisanat d’art. «  »

    pourquoi pas? mais il y a-t-il une clientèle suffisante pour cela ?

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