Clins d’œil et petites piques du dimanche 2 juillet 2017


Cinq sujets à l’ordre du jour du billet dominical : un affaire de police, le coup de gueule d’un lecteur, deux baptêmes, une vidéo et, pour conclure, le rappele des derniers articles mis en ligne sur Retr’Oloron

Le maire trouve enfin une occasion de remettre le blogueur à sa place

Vendredi 30 juin. Un rapport très technique concernant l’urbanisme vient d’être débattu en conseil municipal. Je viens échanger à voix basse quelques mots sur le sujet avec les journalistes assis à la table réservée à la presse. Dos à la séance, j’entends la voix du maire : « Je vous rappelle que le public doit être assis pendant la séance. Parce que si vous avez des discussions dans le public et des discussions ici, ça va pas marcher ». L’un des journalistes me décrypte les propos : « C’est pour vous ».

Sachant que seul le maire a la police de l’assemblée et bien conscient qu’il ne faut jamais braquer un policier, ni au propre, ni au figuré, je regagne sagement ma place. Étant bien entendu qu’aucun règlement n’interdit au public d’échanger dès lors qu’il ne perturbe pas le déroulement de la séance. Or ici, aucune perturbation, si ce n’est celle du maire, rendu de méchante humeur à la suite de l’empoignade verbale qui vient de l’opposer à Jean-Etienne Gaillat sur cette question d’urbanisme. Et c’est le blogueur en a fait les frais !!!

Courriel des lecteurs

Un lecteur d’Oloronblog qui signe sous le pseudo de Rayban (mais il m’a communiqué sa véritable identité) est en colère. De quoi alimenter les discussions de la réunion de quartier qui aura lieu à Notre-Dame le 3 juillet. Le mieux est de vous livrer ici, sans commentaires, les motifs de sa rogne :

Habitant la place de la Résistance depuis plus d’une dizaine d’années , je me permets de vous signaler quelques constatations concernant ce lieu qui semble être ignoré de notre municipalité qui passe devant régulièrement .
Il y a deux ans que le revêtement a été refait et ,à ce jour ,aucun marquage au sol pour le stationnement .
Le passage piétons indiqué par deux panneaux à chaque extrémité est en permanence occupé par des véhicules .
Notre « police municipale  » ne met JAMAIS les pieds sur cette place.
Lors des fêtes de fin d’année, pas une guirlande sur les arbres (voir Ste Marie ou Ste Croix !!! )
Fête de la musique cette année : rien
Tout cela contribue à la vie de ce quartier qui continue à perdre ses commerces (boulangerie Chabat cette semaine). Certes il est préférable de laisser le clan Manescau investir pratiquement tout Oloron (n’oublions pas que le terrain des trams face au garage Guiraud leur appartient !!!)
Ayant été moi-même victime du vol des quatre roues de ma voiture sur ce même parking, vous comprenez les quelques raisons de mon irritation.

Au nom des maires

Lors du conseil du 30 juin, Bernard Uthurry relance l’idée de donner à l’un des sites d’Oloron le nom de Raymond Dieste qui en a été le maire entre 1983 et 2001. Lors d’un précédent (lointain ?) conseil municipal, il avait été convenu de baptiser ainsi les berges du gave. Réponse du maire : c’est acquis, il faut que nous mettions en place les panneaux de toute urgence. Bernard Uthurry considère que la moindre des choses serait cependant avant tout de prendre contact avec la famille de Raymond Dieste pour recueillir son accord sur cette dénomination. Le maire en convient.

Le maire annonce que la famille de Guy Ebrard vient de donner son accord pour que l’on donne le nom de Guy Ebrard à l’hôpital d’Oloron. Lors du conseil de surveillance de l’hôpital qui aura lieu très prochainement, il demandera que l’hôpital accepte que l’on honore ainsi l’ancien maire d’Oloron (de 1965 à 1976) qui vient de décéder.

Ligne Pau-Canfranc : où l’on reparle de l’étude socio-économique

Un lecteur d’Oloronblog que rien de ce qui touche à la ligne ferrée Pau-Canfranc ne laisse insensible (tout le monde aura reconnu Georges Manaut) m’a transmis l’extrait vidéo d’une séance du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine en date du 27 mai 2016. On y voit le président Alain Rousset, interpellé par un élu d’opposition FN, répondre qu’il ne communique pas l’étude car sa communication ferait capoter le projet. Drôle d’argument. Ci-dessous, on trouvera les explications alambiquées d’Alain Rousset (durée de l’extrait : 2 mn).

Du côté de Retr’Oloron

Deux nouveaux articles ont été mis en ligne cette semaine sur Retr’Oloron :

  • Le premier retrace la situation des salariés dans les usines oloronaises en 1932. Paru dans le quotidien communiste l’Humanité le 1er novembre 1932, il est rédigé à partir du témoignage de « rabcors » (correspondants ouvriers) du journal
  • Le second, paru le lendemain, toujours dans l’Humanité, poursuit l’enquête des « rabcors » en s’intéressant aux conditions de travail dans les usines oloronaises, toujours en 1932