Voici un billet en forme de Rubrique-à-brac (que le génial Gotlib me pardonne). Qui nous fera passer sans aucun lien commun entre ces visites par le château de Légugnon, l’époque de la Commune de Paris, la vie des associations oloronaises, une nouvelle initiative en matière de démocratie participative et, pour finir, une tentative d’explication sur la procédure à suivre pour laisser un commentaire sur le blog.
Le château de Légugnon et sa chapelle
Voici, preuve à l’appui, la réponse à la question posée par Jean-Pierre Boussary dimanche dernier (« À quel édifice appartient le détail de la photo ci-contre ? »). L’occasion d’un regard sur un élément du patrimoine oloronais qui, si ça se trouve, est ignoré par nombre d’entre nous. Jean-Pierre Boussary a extrait ce détail d’une gravure tirée d’un ouvrage paru en 1926 et intitulé « Les vieux logis du pays d’Henri IV ». L’auteur, Raymond de Saint Martin-Beyrie y représente 30 lithographies en noir et en couleur de châteaux et logis. On y trouve ainsi le château d’Agnos, d’Izeste, de Lanne, de Lucq-de-Béarn, de Poey ou de Sévignacq-Meyracq. Et, puisque c’est celui-là qui nous intéresse plus particulièrement, le château de Légugnon.
Toutes ces lithographies sont consultables sur le site du réseau des médiathèques de l’agglo Pau-Pyrénées (cliquer ici pour y accéder). Ci-dessous, la lithographie du château de Légugnon et une partie de l’édifice en son état actuel. Nous aurons l’occasion de revenir dans un prochain article sur la rénovation de la chapelle ainsi que sur celle, toujours en attente hélas, du pigeonnier qui fait partie intégrante du château.
La curieuse pétition d’un citoyen d’Oloron
Précisons tout d’abord que les pétitions sont des demandes ou suggestions écrites, adressées par une ou plusieurs personnes au Président de l’une des assemblées parlementaires. Le droit de pétition existe de manière presque permanente depuis la Révolution française. Les examens de pétitions donnent lieu, périodiquement, à la publication d’un feuilleton destiné aux parlementaires, résumant l’objet des requêtes, la décision prise pour chacune d’elles par la commission des lois et, si la pétition a été transmise, la réponse apportée à celle-ci.
En consultant le site Gallica, j’ai trouvé une pétition adressée par un citoyen d’Oloron, le « sieur Rouderon » (mais ne serait-ce pas plutôt Bouderon ?). Voici ce qu’en dit le feuilleton de l’Assemblée nationale en date du 31 mars 1871 : « Le sieur Rouderon, à Oloron Sainte-Marie (Basses-Pyrénées) présente un ensemble de propositions ayant pour but de faire de la France une fédération qui prendrait le nom d’États-Unis d’Europe ». Un Robert Schuman ou un Jean Monnet avant l’heure, ce Rouderon (ou Bouderon) ? En tout cas je ne suis pas parvenu à trouver trace du sort que l’Assemblée nationale avait réservé à cette pétition. Il faut dire qu’à l’époque elle avait d’autres priorités : nous étions en effet en pleine Commune de Paris.
Du côté des associations oloronaises
Le prochain vote du budget donnera une nouvelle fois l’occasion à nos élus de se réjouir de la richesse de la vie associative dans notre cité. Mais des associations, ça naît… ça évolue et un jour ça disparaît. Voici, rien que pour le mois de mars, les déclarations en sous-préfecture recensées par le Journal officiel des associations :
- Par déclaration du 9 mars, est créée l’association Nos bonnes adresses qui se donne pour objet de mettre en relations des particuliers et des professionnels entre eux (?) et établit son siège social 14 rue Despourrins
- Par déclaration du 13 mars, l’association L’œil au Vert décide de sa dissolution. Rappelons que cette association créée en 2011 par d’anciens salariés de la clinique restés sur le carreau entendait être un relais entre la population du territoire d’Oloron et des vallées et les acteurs de la santé
- Par déclaration du 14 mars est créée l’association Autour du Vin. Elle établit son siège social au pôle d’affaires Les Pyrénées et se donne pour objet l’organisation d’évènements culturels ouverts aux particuliers pour découvrir, approfondir les connaissances sur la viticulture, l’œnologie et la gastronomie en rencontrant des professionnels (voir la rubrique « Pour en savoir plus » en fin d’article)
- Par déclaration du 16 mars, l’association Oloron en Transition basée au centre social La-Haüt, se donne un nouveau titre. Elle se dénommera désormais Haut-Béarn en Transition. Elle se dote également d’un nouvel objet (voir la rubrique « Pour en savoir plus » en fin d’article
- Par déclaration du 20 mars, l’ACCOB (Association Contre les Carrières d’Oloron et du Bager) modifie son titre. Elle se dénommera dorénavant… l’ACCOB (Association pour la Conservation du Cadre de vie d’Oloron et du Bager) et prend un nouvel objet (voir la rubrique « Pour en savoir plus » en fin d’article)
- Par déclaration du 22 mars, l’association Kalinka – Groupe de danse folklorique russe décide de sa dissolution
La démocratie participative une nouvelle fois à la une
Décidément, la démocratie participative a le vent en poupe en ce moment du côté d’Oloron. Après le débat ouvert auquel elle donnera lieu le 4 avril prochain sur Radio-Oloron (cf le billet précédent), elle sera au centre d’une conférence-concert le 12 avril à Eysus puis donnera lieu à des atelier de formation le 13 avril au cabaret de Radio-Oloron puis le 14 avril à Arudy. Le programme complet figure en fin de billet sous la rubrique « Pour en savoir plus ».
Il y sera notamment question de l’expérience de Saillans, une petite cité de la Drôme comptant 1 200 habitants. La liste citoyenne issue des dernières élections municipales associe l’ensemble de la population à toutes ses décisions. À titre anecdotique, j’évoquerai le parrainage accordé par le maire pour les prochaines présidentielles : le nom du candidat parrainé a été choisi par referendum. 184 électeurs ont déposé un bulletin dans l’urne et c’est… Philippe Poutou qui est arrivé en tête et a donc décroché la signature. Mais la participation de la population ne s’arrête pas là. Les réunions participatives se multiplient et engendrent… un certain essoufflement. Comme quoi l’exercice de la citoyenneté n’est pas non plus un long fleuve tranquille
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Et si ça ne marche pas, c’est que je me suis mal expliqué.
POUR EN SAVOIR PLUS
2/ Le programme sur la démocratie participative à Eysus et Radio-Oloron
Je suis heureux, en plus de lire comme d’habitude, vos informations, de découvrir votre admiration, que je partage depuis ma lointaine adolescence et ma lecture hebdomadaire de Pilote (Mâtin, quel journal !), pour Marcel Gotlieb.
Cette convergence artistique m’aide à mieux comprendre l’autre, « politique » (dans le sens de « gestion de la cité ») que j’ai découverte le jour ou j’ai également, découvert votre blog.
Ps : je n’ai aucune gène à donner mon nom, seul l’utilisation du compte WordPress a généré cette venue du pseudo sous lequel j’y suis inscrit. Si vous avec une méthode pour que je change de compte et passe en lecteur direct du blog, je suis prêt à l’utiliser. Merci à l’avance.
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Merci de ce message très sympathique.
Je ne maîtrise pas toutes les subtilités du blog, mais peut-être que la méthode suivante marchera : 1/ vous vous abonnez au blog à partir du site oloron.blog. 2/ Une fois que vous êtes bien sûr que cet abonnement fonctionne, vous vous désabonnez pour votre compte wordpress.
Bonne journée
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Merci de faire le relais de notre initiative citoyenne !
Nous verrons directement avec Tristan Rechid les difficultés (et les joies !) qui apparaissent quand les citoyens sont sollicités pour gérer la vie d’une commune.
Nous savons, celles que nous rencontrons quand un élu devient le « patron » de la commune.
Le parti majoritaire en France est celui des déçus ! Peut-être pourrions nous, ne plus donner le pouvoir à quelques uns ! Juste leurs accorder le droit de nous représenter !
Merci à Madame le Maire d’Eysus (une élue à l’esprit ouvert)
Alors, convertis et curieux, rendez vous le mercredi 12 avril à la salle beziat à Eysus !
Et pour ceux qui souhaitent aller plus loin inscrivez vous vite aux ateliers.. 20 places maxi
Penser au co voiturage
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Je suis enfin satisfaite que votre blog relate l’historique du Château de Légugnon puisque j’en suis native et y réside.La chapelle grand dommage a été oubliée.
Quelques demandes timides ont été réalisées afin de promouvoir a sa restauration ,mais hélas comme beaucoup de choses sur Légugnon, beaucoup de projets et très mais alors malheureusement très peu de suite.
Est-ce le panache de nos élus de tout soulever et ne rien suivre????
Qu’en au pigeonnier, il m’arrive souvent d’aller au Portugal et là subventions de l’Europe pour tous les remettre en état et je vous assure une fois terminé une pure merveille.
Sommes nous avec l’aide des monuments Historique pour la Chapelle et l’Europe aussi infirme pour pouvoir restaurer deux magnifiques sites de notre commune.
Les responsables seront-ils sourds a cette demande ??
A quand la suite?
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plusieurs fois il y a longtemps je suis passé devant ce château en piteux état rêvant de le restaurer même si ma vie entière n’aurait pas suffi .
Cet amour des pierres qui m’a valu la réflexion désobligeante d’un élu que j’étais un homme du passé.. 🙂 Vu son grand age il va pouvoir avoir le loisir de retrouver ses racines..le plus tard possible comme de bien entendu.
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Joël il manque des lithographies de R.S .de Beyrie que je possède . ces lithographies que nous avons récupérés aux moment ou elles partaient au feu. Le même jour avec un ami qui à disparu depuis nous avions trouvé le recensement de 1941 d’Oloron. Nous en avons 29. Je dispose de copies et la veuve de Jean.Paul les originaux. Très belles collection que si tu veux je te présenterait avec plaisir. Avis aux armateurs la collection n’est pas à vendre.
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