Oloronblog vous révèle en avant-première l’éditorial du maire dans le prochain bulletin municipal


La mairie d’Oloron est un vrai panier percé. Ça fuit de tous les côtés. On connaissait déjà les dépenses consacrées aux frais de réception partant à vau-l’eau, voici maintenant le document envolé. Oloronblog a en effet pu mettre la main, en avant-première sur l’éditorial du maire qui ouvrira le prochain bulletin municipal. Un numéro spécial qui fera le bilan à mi-mandat et dessinera des objectifs pour la suite. Voici donc, en exclusivité cet éditorial. Il sera suivi, vous l’imaginez bien, d’un petit commentaire personnel.

Vous nous avez confié l’administration d’Oloron-Sainte-Marie : le Conseil Municipal s’efforce de répondre à votre attente.

La gestion d’une petite ville devient de plus en plus complexe : confronter les exigences de la vie moderne avec le respect du passé ; promouvoir des équipements collectifs neufs en sauvegardant les vieilles pierres et en restaurant les vieux quartiers ; humaniser le séjour des personnes âgées ; aménager des installations sportives et socio-éducatives ; construire des écoles pour les enfants ; venir au secours de l’enfance malheureuse ; assurer la protection sanitaire de la population au point de vue médical et chirurgical ; entretenir le patrimoine de la Ville ; développer ses ressources en eau ; accroître son  assainissement ; remettre en état sa voirie… La tâche est immense !

La mener à bien, dans une société bloquée, avec une paperasserie envahissante, une complexité administrative croissante, une aide de l’État dérisoire, devient un pari chaque jour plus difficile : le contribuable local en fait les frais et ses possibilités contributives connaissent leur limite car la ville rend plus à l’État en T.V.A. qu’elle n’en reçoit en subvention.

Pourtant l’usager qui, en fin de compte, supporte toujours la charge financière doit en tirer profit en voyant les conditions de sa vie améliorées : tel est le but que nous cherchons à atteindre.

Pour y parvenir, il faut souvent concilier des intérêts contradictoires. Faire jouer la solidarité pour le plus grand nombre et les plus faibles ; s’efforcer de donner du travail aux jeunes, plus de douceur aux personnes âgées ; rendre la Ville gaie et accueillante pour faire oublier à tous la sévérité de la vie quotidienne et engager le touriste à y venir.

Voici ce que le Conseil Municipal a fait pour y parvenir. ll l’a fait de son mieux. Responsable de la gestion de cette Ville, animateur de ses efforts, témoin de ses succès et de ses joies, de ses échecs et de ses peines, je vous présente le fruit de deux années d’efforts communs au service d’OLORON-SAINTE-MARIE.

Un texte d’actualité, n’est-ce pas ? Et bien non, pas du tout. Hervé Lucbéreilh n’a rien à voir dans sa rédaction et a assez d’inspiration personnelle pour ne pas avoir à reprendre à son compte un texte écrit par l’un de ses prédécesseurs. Car le texte ci-dessus est mot pour mot l’éditorial trouvé dans un bulletin municipal de l’année… 1973. Il y a donc 44 ans ! Un éditorial du maire de l’époque, le docteur Guy Ebrard. On pourrait pourtant croire qu’il vient d’être écrit. Est-ce parce que le discours politique municipal est tellement passe-partout, tellement stéréotypé qu’il en devient intemporel ? Est-ce parce que les problèmes auxquels est confrontée une commune sont toujours les mêmes, quelles que soient les époques ? Est-ce parce que la ville d’Oloron a moins évolué qu’on ne voudrait nous le faire croire ? À chacun de se faire son opinion. Merci en tout cas à Louis de m’avoir fourni avec cet exemplaire du bulletin municipal de 1973 un sujet de réflexion.

2 commentaires sur « Oloronblog vous révèle en avant-première l’éditorial du maire dans le prochain bulletin municipal »

  1. Il n’y a qu’à regarder comment était Oloron avant Lucbéreilh il n’y avait rien !! Mr le Maire n’a pas besoin de copie pour s’exprimer il a suffisamment d’instruction et d’intelligence pour ça.

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    1. Vous m’avez mal lu… ou je me suis mal exprimé. Il n’est pas question de dire que le maire actuel a copié Pierre, Paul, Jacques ou Guy. Il s’agit simplement de constater que le discours politique local n’a pas varié en 44 ans. Quant à affirmer qu’avant il n’y avait rien, c’est un tout petit peu excessif.Mais vous êtes tout à fait libre de penser que la lumière est arrivée avec l’élection d’Hervé Lucbéreilh

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