Clins d’œil et petites piques du dimanche 7 août 2016


Inspirés par la lecture de la presse, par des messages de lecteurs ou même, ça arrive, par des constats personnels, voici cinq clins d’œil et petites piques sans rapport entre eux, si ce n’est un point commun : tous et toutes ont un lien avec Oloron.

Une sous-préfète pour l’arrondissement d’Oloron

Est-ce que la forte propension de notre maire à s’affranchir des règles qui lui sont dictées par le Code général des collectivités territoriales seraient connues jusqu’en haut lieu ? Je plaisante, bien sûr. Toujours est-il que Nathalie Gay-Sabourdy, la sous-préfète nommée par le Président de la République le 27 juillet dernier (la première sous-préfète pour l’arrondissement d’Oloron) pour succéder à Samuel Boujut, est une magistrate issue du corps des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel.

En clair, les décisions municipales risquent maintenant d’être regardées d’un peu plus près sur le plan du droit. Cela étant, Madame la sous-préfète aura peut-être assez à faire avec l’ours sans avoir à perdre son temps à éplucher les délibérations et autres arrêtés municipaux émanant d’Oloron. Mais, sachant qu’ils auront affaire à une spécialiste, certains d’entre nous ne manqueront pas de l’interroger chaque fois qu’ils douteront du fondement juridique d’une décision. Sans abuser, cela va de soi, de ses capacités d’expertise.

Se cultiver en chassant le Pokémon ?

Dans son édition de mardi dernier, La République fait part d’une idée de la responsable du service Patrimoine de la ville d’Oloron : placer sur les monuments importants de la ville un panneau d’information doté d’un flash code. Ainsi les chasseurs de Pokémon pourraient-ils s’instruire tout en se livrant à leur passion.

Voilà une excellente idée. Sauf que… sauf que… sauf que la commission Patrimoine du Cesel planche déjà sur la question depuis près d’un an. Une quinzaine de panneaux seront disposés dans chaque quartier de la ville. Destinés aux visiteurs, aux Oloronais… et pas seulement aux chasseurs de Pokémon, ils commenceront à être placés avant l’été prochain. Si les finances de la ville le permettent.

C’est quand même étonnant que la responsable du Patrimoine ignore ce projet. De deux choses l’une : soit les réflexions menées par les citoyens au sein de cette instance que constitue le Cesel sont considérées comme étant sans aucun intérêt par les chefs de service de la commune, soit ils n’en sont même pas informés. Dans un cas comme dans l’autre, une perdante : la démocratie participative.

Les débats du conseil municipal

Le blog des élus de l’opposition Une autre Voix a mis en ligne il y a quelques jours le compte-rendu intégral du conseil municipal du 11 avril dernier. Deux sujets méritent le détour :

  • Le dossier du « point chaud » du Jardin public. Intéressant entre autre de constater que le maire annonçait au conseil qu’une consultation avait été lancée auprès des restaurants environnants pour savoir s’ils étaient intéressés par la gestion de ce point chaud. Ce n’était pas vrai : les restaurateurs potentiellement intéressés ont reçu seulement quinze jours plus tard une lettre de la mairie les invitant à retirer un dossier.
  • Le dossier du camping municipal. Instructif sur le niveau d’information des conseillers de la majorité municipale sur cette affaire. Mais le seul compte-rendu écrit des échanges ne peut malheureusement donner une idée complète de l’atmosphère surréaliste qui a présidé au débat.

Promenade Bellevue (suite)

Dans le billet de dimanche dernier, je regrettais le défaut d’entretien des arbres plantés en contrebas de la promenade Bellevue à Sainte-Croix. En raison de leur croissance, le magnifique panorama sur le quartier Sainte-Marie qui s’offre au promeneur est maintenant occulté par endroits. Un lecteur me signale que lors d’un précédent mandat, une convention avait été conclue entre les propriétaires et la mairie afin de permettre un entretien régulier de cette végétation envahissante. N’y aurait-il pas moyen de réactiver cette convention ?

Le chat SDF

Le chat SDF

Reçu d’une lectrice, le mot suivant, accompagné de la photo ci-contre : « Habitante de la Rue Camou, voici, une fois de plus, des dépôts encombrants sur le trottoir devant le Capa Camou. Un chat SDF, lui, y a trouvé son compte ; il s’est abrité le temps d’une averse ce dimanche 31 juillet 2016 après-midi. ». On va éviter de ré-entonner le couplet sur l’incivilité de certains pour dire simplement que, du point de vue du chat, c’est un mal pour un bien.

8 commentaires sur « Clins d’œil et petites piques du dimanche 7 août 2016 »

  1. Et à propos du « Point chaud » justement, quand est-ce qu’il s’est transformé ? Parce que la dernière communication évoquait juste de la vente de boissons et de glace si j’ai bonne mémoire… Depuis quand c’est devenu un point chaud ? Et bientôt il y aura une carte et une terrasse ? Et quel foutage de gu…. les propos relayés dans la presse : il aurait créé ce point chaud à la demande de parents ? Depuis quand notre maire écoute les administrés ? Et si on se souvient bien de ce « dossier », toute la partie restauration ne pouvait exister au début, puisque la symétrie des deux bâtiments n’est venue qu’ensuite. Enfin, bref, Vespasien second raconte n’importe quoi. C’est juste une histoire de copinage à mon avis.

    Je relisais hier le programme électoral de Vespasien… Et bien on est loin, très loin du compte, surtout en termes de consultation du citoyen. Mais je garde tous ces petits documents de campagne pour rafraichir la mémoire de chacun le moment venu… La prochaine fois, y’aura pas de prochaine fois (in The Sopranos).

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    1. Bien sûr que les jeux étaient faits d’avance ! Le maire parle de « point chaud » dès le conseil municipal du 11 avril.Mais pour le « point chaud », il se contente de citer le café et le thé. Pas de restauration donc. Et dès ce même 11 avril il indique qu’il sait qu’une personne prépare sa candidature à la gestion de ce « point chaud »avec le concours de la Chambre de commerce.Cette personne le sait alors qu’aucune consultation n’a encore été lancée par la mairie ! Et c’est cette personne qui est retenue ! Maintenant que c’est fait, on lui souhaite quand même bonne chance dans cette entreprise. Mais dès lundi, je laisse un courrier en mairie pour avoir communication du contrat que la commune a passé avec elle. Et ne manquerai pas d’en publier la teneur sur le blog.

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  2. Le nom de cette personne a circulé dès le début effectivement. Tant mieux pour elle, bien sûr et personne autour de la place ne lui en veut, mais pour Vespasien second, c’est un autre son de cloche…

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  3. D’ailleurs à titre perso, vue côté entrepreneur qui aurait aimé un accompagnement de la part de la mairie sur un projet de café-libriaire, je suis très intéressé de connaître le contenu de ce contrat…

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    1. Je crains de ne pouvoir livrer le contenu de cette convention avant plusieurs semaines. Le maire s’ingénie en effet à ne me répondre qu’à la date limite au-delà de laquelle je suis en droit de saisir la Cada (Commision d’accès aux documents administratifs).
      Cela étant, comme tout citoyen, vous avez parfaitement le droit de demander aussi la communication de cette pièce. À titre purement indicatif, voici le texte du courrier qui sera remis en mairie demain matin :

      « Je souhaite, au titre de de la loi du 17 juillet 1978, consulter la décision que vous avez prise en application d’une délégation reçue du conseil municipal du 18 avril 2014, décision de louer à un particulier ou de mettre à sa disposition un local à usage de « point chaud », nouvellement construit dans le Jardin public. Je souhaite dans le même temps pouvoir consulter le contrat passé avec ce particulier ou la convention en tenant lieu.

      Je vous remercie de bien vouloir me faire connaître les modalités de consultation de ces documents sur place. »

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  4. C’est tout de même malheureux de lire sur la presse que le Vigny avait fait une demande de terrasse au jardin public refusée et il reste toujours semble -t-il beaucoup de points troubles sur les échanges fait avec les établissements voisins,
    la présentation de ce projet de restauration ou vente de bonbons en conseil municipal et autres…
    C’est toilettes, c’est quand même un peu la m…: !

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  5. D’avoir ouvert les anciens programmes de campagne me donne fortement l’envie d’ouvrir un blog également… Il y était question entre autres engagements, d’être trasnparent et de refuser les copinages.

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    1. Plus il y aura de blogs pour décortiquer la politique municipale oloronaise, mieux la démocratie participative locale se portera. Car, côté mairie, on a vu ce que donnait l’expression « démocratie participative »

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