Trois images prises en l’espace d’un quart d’heure ce matin dans les rues d’Oloron. Elles ne brillent peut-être pas par leur caractère insolite, mais démontrent, chacune dans leur domaine, que nous avons changé de saison.
Un canard, à Oloron, à l’approche de la Saint Grat, quoi de plus normal ? Mais un canard dés’enchaîné, livré à lui-même, déambulant au milieu de la contre-allée de l’avenue de 4 Septembre, c’est moins courant. Un volatile évadé de l’abattoir voisin ? Ou bien en rupture de ban et à la recherche des médiateurs citoyens afin de rétablir le lien social avec sa famille ? L’histoire ne dit pas si, comme dans le très vieux sketch de Robert Lamoureux, à cette heure-ci, « le canard est toujours vivant » ? Un peu dé-confit, magret lui.
Il y a quelques jours, les drapeaux qui ornaient ponts et ronds-points étaient descendus de leurs hampes. Ce matin, c’était au tour des jardinières de fleurs d’être mises au pied des rambardes des ponts (ici, au pont Sainte-Claire). Dans l’attente de leur évacuation vers un site de traitement des végétaux. Oloron perd ainsi une touche de couleur et se pare petit à petit des tons monotones de l’automne.
Un tapis de feuilles au pied des arbres. Rien à voir avec les feuilles d’impôts qui tombent au même moment. Encore que…. Après tout le produit des feuilles d’impôts devrait permettre aux agents municipaux de ramasser les feuilles des arbres. L’occasion de rappeler aux retardataires qu’ils ont encore 2 jours pour s’acquitter de leurs taxes foncières, et aux prévoyants qu’il leur reste un mois pour régler leur taxe d’habitation.
