En voyage d’étude chez les Bonnets Rouges !


PauseJe serai chez les Bonnets Rouges lundi soir. Pas dans la fournaise qui traitera du projet de carrières lors de la réunion de quartier qui se tiendra à Soeix, non. En Bretagne. Voilà l’explication de la mise en sommeil de ce blog durant quelques jours à partir de ce 14 septembre.

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Vous êtes de plus en plus nombreux à vous intéresser à « Un Regard sur Oloron » et à l’alimenter par vos commentaires, critiques et suggestions. Soyez-en remerciés.

Premier post-scriptum qui n’a rien à voir avec ce qui précède – En raison de prévisions météo défavorables, Hervé Lucbéreilh a décidé d’annuler la Fête des associations. C’était la voix de la sagesse. Hervé Lucbéreilh n’est pas sans savoir que de lourds nuages s’amoncellent sur Soeix et le Bager, annonciateurs d’un gros grain. Il ferait à nouveau preuve de sagesse s’il annulait les projets pesant sur ces deux quartiers d’Oloron. Mais peut-être que deux preuves de sagesse consécutives c’est trop pour lui ?

Second post-scriptum qui n’a rien à voir avec tout ce qui précède – Si j’ai bien compris les annonces de Monsieur le Curé samedi soir lors de la messe du 105ème anniversaire de la JAO, un collectif est en train de se monter à Oloron sous l’impulsion de Pierre-Louis Giannerini en vue de l’accueil de réfugiés syriens et irakiens. Si les communautés catholique, protestante et musulmane ont déjà décidé de s’impliquer, le collectif a aussi vocation à intégrer tout citoyen qui se sent concerné. Prochaine réunion mercredi 16 septembre à 20 heures 30 rue de la Fraternité. Et si c’était ça aussi la démocratie participative : des citoyens qui se saisissent d’un problème quand ils sentent l’autorité publique locale peu réactive sur la question ?

8 commentaires sur « En voyage d’étude chez les Bonnets Rouges ! »

  1. Encore une fois, je me demande bien ce que des élus, en l’état actuel du dossier qui n’est qu’une autorisation d’étudier 4 parcelles (ce qui ne veut pas dire exploiter 4 parcelles…), pourraient répondre aux interrogations en cours… D’autant que beaucoup tiennent du pur fantasme… Mais bon, cela permettra de faire un article à bon compte en tirant sur la municipalité. Facile et pas cher. Il me semble qu’au Canard Enchainé, le vrai bien sûr, il y a un peu plus de travail et moins de facilité.

    Cela dit, belle initiative que ce collectif auquel je ne pourrais assister moi non plus étant également sur les terres des Bonnets rouges. Et même en plein coeur, dans les Monts d’Arrée, où existait un système de location des terres appelé Quevaise ; et ce sont les prostestations parfois dues à ce système particulier qui fut à la naissance des Bonnets rouges qui régulièrement allaient mettre Quimper à sac.

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    1. Décidément, Monsieur Liocourt, vous affirmez ne pas avancer masqué, mais vous vous affublez tout de même de plusieurs cagoules (marsiho, bertrand….). Ce qui prouve que ce blog a au moins un lecteur, un lecteur fidèle qui plus est.
      Autorisation d’étudier 4 parcelles, dites-vous ? Mais où avez-vous lu ça ? L’étude porte sur 30 parcelles formant une superficie totale de près de 261 hectares. Il suffit d’aller consulter la délibération du conseil municipal du 31 juillet 2014 pour le vérifier.
      Vous considérez aussi que les élus ne sont pas en capacité de répondre aux interrogations en cours. Quoi ? Ils ont pris une décision il y a plus d’un an et ils ne se sont jamais inquiété de l’évolution du dossier ? À qui ferez-vous croire une chose pareille ?
      Monsieur Liocourt, vous prenez pour argent comptant ce qui n’était qu’une vanne amicale de Bernard Uthurry (la comparaison etre ce blog et le Canard Enchaîné). Rien d’étonnant à ce que vous accordiez tout crédit à ce que vous raconte la municipalité sur ce dossier « carrières ».
      Pour terminer sur une note plus positive, il y a tout de même un point qui nous rapproche :votre amour pour la Bretagne… et le Béarn, bien sûr.

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  2. Et bien non… Pas masqué. Simplement un problème de connexion de compte pour laisser un commentaire qui une fois prend mon compte google et une autre fois mon compte WP. Et si je voulais avancer masqué, je ne laisserai pas deux commentaires à la suite ; surtout sur un blog où il y en a peu. Mais c’est vrai, j’ai écrit parcelles, en pensant zones. Cela ne change rien sur le fond. Et non, je n’en discute pas avec cette municipalité. Je n’aime pas la désinformation ni le manichéisme, c’est aussi simple que ça. Quand on écrit publiquement, on en accepte les critiques, non ? Ce qui m’étonne dans vos billets, c’est que vous êtes bien placé pour connaître l’inertie des collectivités territoriales, et que des dossiers peuvent très bien rester en suspens pendant des mois avant d’accelérer d’un coup. Faire croire que des services ou des élus restent à l’affût pendant des mois pour sortir d’un coup des projets de derrière le bois, peut-être dans un polar, où chez les Balkany ; mais franchement, à Oloron ? Encore une fois, la démocratie réclame de la pondération. Allez, kenavo, et n’oubliez pas votre ciré.

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  3. J’accepte tout à fait les critiques. Mais me donne le droit d’y répondre quand je les considère infondées.
    Alors vous pensez que le projet de carrières sur 261 hectares (quantité négligeable selon vous) ne devrait pas susciter d’inquiétude quand les principaux concernés (les riverains) apprennent l’existence du projet par la bande ? À chacun ses valeurs. C’est trop facile de qualifier, comme vous le faites, de désinformation toute information qui ne va pas dans votre sens.
    Quand à l’inertie d’une collectivité locale qui durerait plus d’un an, je n’y crois pas une seconde. J’ai travaillé moi aussi dans ce secteur, comme vous le rappelez. Et bien mes deux patrons successifs ne manquaient pas de s’informer en permanence de l’avancée des projets dans lesquels leur collectivité… et de relancer les porteurs de projet si ça traînait.
    Otez-moi d’un doute. Vous ne partez pas en Bretagne demain par le train ? Vous ne voyez pas que nous soyons condamnés à partager le même wagon ? Remarquez, au moins nous aurions des sujets de conversation. 🙂

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  4. C’est là où je ne suis pas d’accord. Dans une démocratie, quelle soit représentative ou participative, le citoyen a des droits, mais aussi des devoirs, et celui de s’imformer en est un. Cette délibération a été passée en Conseil Municipal, et à donc fait l’objet d’une publicité préalable. J’ai bonne mémoire que dans tous les conseils jusqu’ici, nous avons droit à des passes d’armes régulières entre les deux parties en présence ; chacun invitant son public à venir le soutenir. Ce ne sont pas des conseils où il n’y a personne… De plus, les journalistes sont présents. L’opposition a donné son avis, sur un projet qu’elle aurait porté également. Alors que ceux qui découvrent au hasard se réveillent, où s’en prennent aux journaleux. Je ne soutiens pas les projets glissés à la va-vite dans des délibérations (comme ce gouvernement dit de gauche le fait régulièrement), et si c’était le cas, je condamnerais ce projet (pour ce que cela aurait d’impact de toute façon…) ; mais honnêtement, ce n’est pas le cas. J’espère simplement maintenant qu’une procédure participative se mettra en place.

    En gros polueur et devastateur de forêts que je suis, je ne prends pas le train, j’y vais en voiture. Je ne peux même pas vous proposer de co-voiturage, puisqu’il s’agit d’un petit engin sportif dont la place du mort est déjà occupée. Mais sinon, je vous l’aurai volontiers proposé.

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  5. Sympa votre réponse ! Surtout la conclusion. Pour le début, je vous invite à reprendre la délibération. Et à me dire si, sauf à avoir en tête l’entier cadastre de la ville d’Oloron vous situez le lieu de l’opération…. qui n’est cité nulle part, ni dans ladite délibération, ni dans les débats qui suivent. Manque de curiosité de tous les conseillers, de quelque bord qu’ils soient.

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  6. Pour la conclusion, à la relecture, n’y voyez pas de mauvaises intentions, la formule est malheureuse, j’en conviens 😉 Je parlais bien sûr du co-voiturage, pas de la place du mort…

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